Législatives 2024 en Lot-et-Garonne : Joël Masson, le fidèle militant du RN propulsé suppléant de la candidate Cousin

Fils d’agriculteur, il a été "au cul des vaches". Joël Masson revendique cet attachement à la terre. "Je ne me suis jamais vraiment éloigné du monde rural" assure celui qui, pour ces élections législatives anticipées, a été choisi par la députée sortante Annick Cousin pour être son suppléant. Il prend la suite de Christophe Beaupuis, qui était aux côtés de l’élue Rassemblement national en 2022. Depuis son accession à l’Assemblée, ce fidèle du RN suit la députée près à chacun de ses déplacements sur le terrain. "J’ai toujours été un militant impliqué, depuis une dizaine d’années" appuie Joël Masson, qui se souvient avoir "soutenu et fait campagne pour Hélène Laporte" lors de sa première élection au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, en 2016. Un adhérent de longue date, qui aujourd’hui se retrouve en première ligne auprès de la candidate.

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"J’ai suivi Mme Cousin par conviction" plaide-t-il. Comme la députée sortante, il fait partie "des gens qui bossent et qui se taisent". "Elle a un discours qui nous ressemble. On s’entend bien." Et comme Annick Cousin, il connaît les horaires décalés – elle était, avant son élection, secrétaire de nuit à l’hôpital de la Candélie. "Je travaille aujourd’hui à l’agglomération du Grand Villeneuvois, à la signalétique. Le réveil sonne tous les jours à 4 h 15, j’ai toujours été un travailleur du matin". Entré dans la fonction publique, il a aujourd’hui comme patron un autre candidat à ces législatives, le président du Grand Villeneuvois Guillaume Lepers. "Les échanges sont cordiaux, il n’y a pas de problème". L’engagement politique reste en dehors du cadre professionnel.

Pour cette campagne électorale, il prend la lumière comme jamais auparavant : photo et vidéo sur les réseaux sociaux, tractage intensif sur les marchés, collage d’affiches à travers la circonscription, il se dit "confiant" quant à l’issue du scrutin. Notamment en portant auprès des citoyens rencontrés le programme du RN pour ces législatives. "Le pouvoir d’achat surtout" note le candidat suppléant de 58 ans. Il a commencé à travailler tôt, alors la proposition de Jordan Bardella de partir "après 40 annuités" lui parle forcément. Convaincu, cette dernière ligne droite ne sera pas de tout repos pour Joël Masson. Car en plus des élections et de son travail matinal, il donne un coup de main à son frère dans les champs. Deux campagnes qui se percutent.