Législatives 2024 en Tarn-et-Garonne : "Le RN et LFI sont des dangers pour la démocratie", assure Stéphane Gonzalez, président du PRG

  • Stéphane Gonzalez, président du Parti radical de gauche, soutient avec conviction Anne Ius, candidate sur la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne.
    Stéphane Gonzalez, président du Parti radical de gauche, soutient avec conviction Anne Ius, candidate sur la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne. DDM - FLORENT DUPRAT
Publié le , mis à jour

l'essentiel Le président du Parti radical de gauche de Tarn-et-Garonne, Stéphane Gonzalez, explique les raisons de la candidature d’Anne Ius, conseillère départementale du canton de Beaumont-de-Lomagne, dans la deuxième circonscription. Il prévient aussi du danger des extrêmes représentés par le Rassemblement national et La France insoumise (LFI).

Pourquoi le Parti radical de gauche présente une candidate dans la deuxième circonscription ?

Nous soutenons la candidature d’Anne Ius car elle incarne parfaitement les valeurs que nous défendons : la gauche républicaine, laïque, universaliste et pro-européenne. Anne est profondément ancrée dans notre territoire en tant que conseillère départementale du canton de Beaumont-de-Lomagne, présidente de Tarn-et-Garonne tourisme, elle connaît les réalités locales. Sa candidature est essentielle pour porter haut nos valeurs.

A lire aussi : Élections législatives 2024 dans le Tarn-et-Garonne : "Je m’inscris pleinement dans le rassemblement de la gauche", explique Anne Ius

Pourquoi ne pas adhérer à l’union du Nouveau Front populaire ?

Le PRG avait souscrit initialement pour adhérer au Front populaire. Mais ils n’ont pas su saisir la main tendue. En conséquence, nous avons décidé en portant haut et fort nos couleurs d’investir Anne Ius sur cette circonscription, ancrée dans un terroir radical et dont Sylvia Pinel fut la députée jusqu’en 2022.

Pourquoi n’est-ce pas Sylvia Pinel qui porte la candidature du PRG ?

Sylvia Pinel a beaucoup travaillé, durant deux ans, dans un projet professionnel qui lui tient à cœur et qui lui permet de construire un avenir personnel serein. Elle est évidemment toujours une militante active du PRG, elle apporte déjà beaucoup et va apporter son expérience et son savoir-faire dans la campagne d’Anne Ius.

La présidente de Région Carole Delga au soutien

Jean-Michel Baylet et Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, se sont longuement entretenus au téléphone de la situation politique dans le Tarn-et-Garonne et plus particulièrement dans la deuxième circonscription du département.

Carole Delga s’est personnellement engagée à venir soutenir sur le terrain Anne Ius, candidate du Parti radical de gauche (PRG), lors de la campagne du premier tour de ces élections législatives anticipées.

Quelle analyse faites-vous de ce scrutin avec des candidatures RN et du Front populaire contre Anne Ius ?

Je vois deux dangers dans ces deux candidatures : le RN et LFI. Pour les premiers, on se rend bien compte de l’absence sur le territoire de Madame Hamelet. Elle n’habite pas le département. À l’Assemblée, elle vote contre l’inscription dans la Constitution de l’Interruption volontaire de grossesse… Ensuite, LFI. C’est, pour nous Radicaux, un parti intolérant, qui a tenu des propos antisémites, profondément anti-européen et irrespectueux de nos institutions. Son comportement au quotidien et à l’Assemblée nationale démontre qu’il ne partage pas les valeurs d’une gauche républicaine et laïque. C’est pour cela qu’il est crucial de proposer une alternative. Anne Ius est, pour nous, la meilleure candidate pour faire barrage au Rassemblement national. Elle porte des valeurs républicaines et européennes avec conviction et détermination. Elle est prête à travailler avec tous ceux qui souhaitent travailler pour une France tolérante et respectueuse de ses institutions.

Comment comptez-vous mener cette campagne resserrée ?

Nous allons intensifier notre présence sur le terrain en multipliant les rencontres et les débats dans la circonscription. Anne Ius est à l’écoute des habitants et partage leurs préoccupations. Le dialogue et la proximité sont les clés pour convaincre les électeurs de la pertinence de sa candidature. Anne a le sens des réalités et possède les pieds bien ancrés dans le territoire. En tant que président de la fédération tarn-et-garonnaise du PRG, j’appelle tous les républicains attachés à la laïcité, à la tolérance et à la démocratie qui ne souhaitent plus voir de tels excès à se mobiliser. Ensemble, nous pouvons faire barrage à l’extrême droite et construire un avenir meilleur pour notre région et notre pays.

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Les commentaires (3)
RADICAL82 Il y a 13 jours Le 15/06/2024 à 09:50

Il faut bien reconnaître que l'étiquette LFI a un fort effet repoussoir, malheureusement pour le front populaire.

pomone6 Il y a 14 jours Le 15/06/2024 à 08:17

Tout à fait Monsieur et c'est là qu'on mesure la naïveté ou l'inconscience des Hollande, Faure, Delga et autres face aux réalismes d'un Dray par exemple. Leur Front populaire ne sera pas du tout efficace à cause de la présence de LFI et peut-être du NPA...

citoyenne Il y a 13 jours Le 15/06/2024 à 12:23

Vous noterez que Claudie Chrétien si c'est elle, n'est investie que par LFI pas par les autres partis du Front Populaire...