Finale Stade Toulousain – Bordeaux-Bègles : à jamais et toujours les premiers ! Comment Toulouse a conquis un nouveau bouclier de Brennus
Phénoménal et colossal Stade Toulousain qui, au stade Vélodrome, s’approprie la devise marseillaise et y ajoute une foule de records pour un 23e bouclier de Brennus et un nouveau doublé.
Un troisième doublé dans l’histoire du club. Un deuxième pour cette génération. Une dixième finale consécutive remportée. Le premier club à gagner une finale de championnat à Marseille. Et bien sûr, le premier club à atteindre 23 boucliers. On continue ? L’équipe ayant marqué le plus de points en finale (59). L’équipe ayant triomphé avec le plus gros écart (56). N’en jetez plus, le Stade Toulousain place le mot premier dans toutes les cases du grand scrabble rugbystique. Gigantesque, colossal, géant.
A lire aussi : REPLAY. Finale Stade Toulousain – UBB : "On voulait rentrer dans l’histoire…" Toulouse s’offre son 23e Brennus ! Revivez le matchv
Cette saison, l’histoire est d’autant plus belle que ce 23è bouclier de Brennus fut glané au terme de la saison la plus longue qui soit en raison de la Coupe du monde. Les suiveurs annonçaient une saison difficile pour le Stade. Elle parut au final si facile même si le terme ne sied pas à l’humilité de ce sport.
À l’image de cette finale que le premier de la phase régulière a maîtrisée de bout en bout, inscrivant neuf essais et n’en concédant aucun. Et Bordeaux-Bègles ne dut qu’à l’absence de réussite des buteurs toulousains de connaître une sanction plus sévère… Avec trois essais marqués dès la 23è minute, la finale avait déjà du plomb dans l’aile.
Le festival Dupont
Pour cela, hormis deux coups d’envoi pas bien négociés, les Toulousains ont d’abord contenu l’énergie bordelaise durant les vingt premières minutes et remporté le combat d’avants ; tuant ainsi rapidement le match. Car il allait de soi qu’après la demi-finale, les Toulousains allaient rectifier le tir dans le jeu au sol à l’image de Jack Willis tout simplement énorme. À cet égard, le deuxième essai fut un modèle de percussions au près avec des libérations rapides sur toute la largeur pour finir par un essai en bord de touche par Mauvaka.
Auparavant, les Toulousains avaient déjà trouvé la faille par Dupont avant que ce dernier ne récidive sur un essai modèle de qualités collectives (combinaison articulée autour de Neti, Mauvaka et Mallia) et de qualités individuelles (petit par-dessus de Dupont sur Lucu), Il n’y avait alors qu’une équipe sur le terrain. Et la fraîcheur défensive constituait un coup d’épée supplémentaire dans l’armure des Bordelais (alors trop spectateurs) qui ont carrément raté leur finale et perdu leur pari avec les titularisations de Jalibert et Tameifuna.
Il allait de soi également que jamais Bordeaux ne referait son retard et que la fraîcheur physique des Toulousains finirait par détruire définitivement leurs adversaires. Ce fut donc encore un cavalier seul jusqu’à la fin du match avec six autres essais inscrits. Jusqu’à l’apothéose et ce dernier essai de Capuozzo. Un essai de 100 mètres, à la Toulousaine, alors que les Bordelais étaient sur le point de sauver l’honneur. Un dernier feu d’artifice qui a laissé les Bordelais éparpillés façon puzzle sur la pelouse. Du jamais vu en finale.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?