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Équipe de France de rugby à XV à la Coupe du monde 2011

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L'équipe de France de rugby à XV participe à la coupe du monde de rugby à XV 2011, sa septième participation en autant d'épreuves.

Le XV de France s'incline en finale face aux All Blacks avec un score serré : 8-7.

Les sélectionnés

La liste est dévoilée le 11 mai 2011. Deux grosses surprises[1] : Raphaël Lakafia est préféré à Sébastien Chabal et Fabrice Estebanez est lui aussi préféré à Yannick Jauzion. À noter aussi l'absence de Clément Poitrenaud. Blessés, Thomas Domingo, Fabien Barcella et Aurélien Rougerie gardent la confiance des sélectionneurs[2].

Liste originelle

Arrières

Avants

Liste définitive des 30

Le 21 août, Marc Lièvremont annonce la liste définitive des 30 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde. Deux joueurs sont écartés : Thomas Domingo et Sylvain Marconnet (deuxième fois d'affilée après sa blessure en 2007).

Joueur Poste Club
Nicolas Mas Pilier USA Perpignan
Fabien Barcella Pilier Biarritz olympique
Jean-Baptiste Poux Pilier Stade toulousain
Luc Ducalcon Pilier Castres olympique
William Servat Talonneur Stade toulousain
Guilhem Guirado Talonneur USA Perpignan
Dimitri Szarzewski Talonneur Stade français Paris
Pascal Papé Deuxième ligne Stade français Paris
Lionel Nallet Deuxième ligne Racing Métro 92
Julien Pierre Deuxième ligne ASM Clermont
Romain Millo-Chluski Deuxième ligne Stade toulousain
Fulgence Ouedraogo Troisième ligne Montpellier Hérault rugby
Julien Bonnaire Troisième ligne ASM Clermont
Thierry Dusautoir (capitaine) Troisième ligne Stade toulousain
Louis Picamoles Troisième ligne Stade toulousain
Imanol Harinordoquy Troisième ligne Biarritz olympique
Raphaël Lakafia Troisième ligne Biarritz olympique

Stage de préparation

Si la coupe du monde débute le 9 septembre, les tricolores sont réunis depuis le 28 juin 2011[4] pour une période de préparation intense au Centre national du rugby de Linas-Marcoussis. Le XV de France se déplace pour un stage d'une semaine à Saint-Laurent-de-Cerdans au domaine de Falgos puis enchaîne un nouveau stage d'une semaine au Chambon-sur-Lignon. Le 4 août, Yoann Huget est exclu pour manquement à trois contrôles antidopage.

Pendant le stage s'effectueront deux matchs de préparation contre l'Irlande le 13 août à Bordeaux et le 20 août à Dublin.

Modèle:Date sport
20h45 CET
France 19 – 12
(13 - 3)
Irlande Drapeau : Irlande Stade Jacques-Chaban-Delmas, Bordeaux
32 653 spectateurs
Arbitre : Steve Walsh
Essai(s) : Clerc (17e)
Transformation(s) : Yachvili (18e)
Pénalité(s) : Yachvili 4 (3e, 27e, 66e, 70e)
Pénalité(s) : O'Gara 4 (38e, 47e, 52e, 58e)


Modèle:Date sport
17h00 WET
Drapeau : Irlande Irlande 22 - 26
(8 - 16)
France Aviva Stadium, Dublin
Arbitre : Craig Joubert
Essai(s) : Healy (9e), Sexton (73e), O'Brien (81e)
Transformation(s) : O'Gara 2 (75e, 82e)
Pénalité(s) : Sexton (3e)
Essai(s) : Heymans (30e), Trinh-Duc (48e)
Transformation(s) : Parra 2 (31e, 49e)
Pénalité(s) : Parra 3 (26e, 39e, 44e)
Drop(s) : Trinh-Duc (28e)

La coupe du monde

La France dispute quatre matchs préliminaires dans la poule A.

Matchs de poule

Match 1 : France - Japon

Hymnes aux début de la rencontre

La France entre dans la compétition en s'imposant face aux joueurs du pays du soleil levant. Les Bleus entament la partie et monopolisent la possession du ballon. À la 4e, Maxime Médard perce à hauteur des 22 mètres et reçoit le soutien de Nicolas Mas puis de Raphaël Lakafia qui sur sa lancée trouve Dimitri Yachvili à cinq mètres de la ligne. Ce dernier passe par le sol et le ballon est récupéré par Julien Pierre qui perce et aplatit pour le premier essai de la rencontre. À la 11e Arlidge, à hauteur de la ligne des 22 mètres français, part petit côté et tente une passe sur Koji Taira. Trinh-Duc intercepte le ballon et file sur cinquante mètres pour aplatir entre les perches nippones (14-0). À la 30e on assiste au sursaut japonais symbolisé par une pénalité tapée en touche. Le ballon est gagné et le maul se structure. Le ballon sort pour Arlidge qui tente un coup de pied à suivre. Il est contré par Trinh-Duc. Mais le contre est favorable et le ballon revient dans les mains de l'ouvreur japonais qui peut aplatir (20-8). À la 34e les trois-quarts français ouvrent grand côté. Cédric Heymans s'intercale, passe les bras et trouve Aurélien Rougerie qui fixe la défense japonaise et transmet à Vincent Clerc qui aplatit en coin (25-8).

La seconde mi-temps redémarre et les Français balbutient leur rugby. À la 49e l'indiscipline des Bleus continue et les Japonais jouent rapidement leurs pénalités. Le numéro 9 Fumiaki Tanaka s'infiltre au milieu des avants, trouve Arlidge qui évite trois plaquages pour aller à l'essai (25-18). Les Bleus sont privés de ballon par les Japonais et ne parviennent pas à inscrire le moindre point jusqu'à la 70e lorsque les avants Bleus s'avancent près de la ligne japonaise. Sur le regroupement, Yachvili transmet rapidement le ballon à Clerc qui fixe et donne pour Nallet, en position d'ailier, qui n'a plus qu'à aplatir le ballon (35-21). À la 77e, Morgan Parra, derrière le pack, transmet le ballon à Heymans qui accélère le long de la ligne. L'arrière trouve du soutien et, après une série de passes, David Marty est servi, reprend l'extérieur, transmet le ballon en chistera à Pascal Papé qui marque (42-21). À la 80e, Rougerie traverse la défense nippone avant de fixer le dernier défenseur et offrir le dernier essai à Parra en bout de ligne (47-21). Les Bleus s'imposent avec difficulté et obtiennent le point du bonus offensif. James Arlidge qui a marqué les 21 points de son équipe est élu homme du match.

Modèle:Date sport
18h00 UTC+12
France 47 – 21
(25 - 11)
Japon North Harbour Stadium, North Shore City
28 569 spectateurs
Arbitre : Steve Walsh
Essai(s) : Pierre (5e), Trinh-Duc (13e), Clerc (33e), Nallet (71e),
Papé (78e), Parra (80e)
Transformation(s) : Yachvili 4 (5e, 13e, 72e, 78e)
Pénalité(s) : Yachvili 3 (21e, 28e, 68e)
Essai(s) : Arlidge 2 (30e, 49e)
Transformation(s) : Arlidge (49e)
Pénalité(s) : Arlidge 3 (17e, 39e, 58e)

Match 2 : France - Canada

Cette confrontation s'est jouée dans des conditions météorologiques défavorables en raison de la présence de la pluie et du vent. En fin de match, les Français profitent du manque de fraîcheur de leurs adversaires pour marquer trois essais, ce qui leur permet de porter leur total du match à quatre et ainsi d'empocher le point de bonus offensif.

Modèle:Date sport
20h30 UTC+12
France 46 – 19
(19 – 10)
Canada McLean Park, Napier
14 230 spectateurs
Arbitre : Craig Joubert
Essai(s) : Clerc 3 (4e, 78e, 82e), Traille (64e)
Transformation(s) : Parra 4 (5e, 65e, 79e, 83e)
Pénalité(s) : Parra 5 (16e, 36e, 38e, 40e, 48e)
Drop(s) : Trinh-Duc (56e)
Essai(s) : Smith (7e)
Transformation(s) : Pritchard (7e)
Pénalité(s) : Pritchard 2 (2e, 59e)
Drop(s) : Monro 2 (44e, 49e)

Match 3 : France - Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande sort vainqueur de ce match qui l'oppose au XV de France (37-17), samedi, à l'Eden Park d'Auckland. Malgré deux essais signés Maxime Mermoz puis François Trinh-Duc, les Bleus font trop d'erreurs pour espérer inquiéter les All Blacks, qui sont assurés de terminer premiers du groupe.

Modèle:Date sport
20h30 UTC+12
Nouvelle-Zélande 37 – 17
(19 – 3)
France Eden Park, Auckland
60 856 spectateurs
Arbitre : Alain Rolland Drapeau : Irlande
Essai(s) : Thomson (11e), Jane (18e), Dagg 2 (23e, 42e), S.B. Williams (77e)
Transformation(s) : Carter 3 (19e, 24e, 43e)
Pénalité(s) : Carter (48e)
Drop(s) : Carter (63e)
Essai(s) : Mermoz (55e), Trinh-Duc (75e)
Transformation(s) : Yachvili 2 (56e, 76e)
Pénalité(s) : Yachvili (40e)

Match 4 : France - Tonga

France - Tonga en octobre 2011.

La France a souffert face à une équipe des Tonga accrocheuse et s'incline sur le score de 19 à 14. Il s'agit d'une des plus grosses surprises de l'histoire de la coupe du monde[5]. La France, privée de punch et d'idées, a cumulé les pertes de balle, fautes et manque d'engagement[5] tandis que le Tonga a fait preuve de puissance physique, remportant les duels et avançant régulièrement[5]. L'essai de Vincent Clerc, à la dernière minute, ne change rien[6].

Modèle:Date sport
18 h 00 UTC+13
France 14 – 19
(6 – 13)
Tonga Westpac Stadium, Wellington
32 763 spectateurs
Arbitre : Steve Walsh
Essai(s) : Clerc (80e)
Pénalité(s) : Yachvili 3 (1re, 23e, 49e)
Carton(s) jaune(s) : Estebanez (64e)
Essai(s) : Hufanga (26e)
Transformation(s) : Morath (28e)
Pénalité(s) : Morath 4 (6e, 35e, 66e, 72e)
Carton(s) jaune(s) : Hufanga (38e)

Matchs à élimination directe

Quart de finale : Angleterre - France

Méconnaissable face aux Tonga (14-19) lors de l'ultime levée de la phase de poules de la coupe du monde néo-zélandaise, l'équipe de France réalise un bon match en quart de finale face à l'Angleterre qu'elle domine 19 à 12 à l'Eden Park d'Auckland. Défaits par le XV de la rose lors des éditions 1991, 2003 et 2007, les Français mettent fin à cette série de défaites et rallient le dernier carré où ils y retrouvent le pays de Galles, vainqueur de l'Irlande sur le score de 22 à 10 un peu plus tôt dans la journée.

8 octobre
20 h 30 UTC+13
Angleterre 12 - 19
(0 - 16)
France Eden Park, Auckland
49 105 spectateurs
Arbitre : Steve Walsh Drapeau de la Nouvelle-Zélande
Essai(s) : Foden (55e), Cueto (76e)
Transformation(s) : Wilkinson (56e)
Essai(s) : Clerc (22e), Médard (31e)
Pénalité(s) : Yachvili 2 (11e, 16e)
Drop(s) : Trinh-Duc (73e)

Demi-finale : Galles - France

Le capitaine du pays de Galles Sam Warburton reçoit un carton rouge à la 18e minute pour un plaquage cathédrale sur Vincent Clerc. Les Diables Rouges terminent le match à 14. C'est le deuxième carton rouge gallois concédé en deux demi-finales de coupe du monde. En 1987, face aux All Blacks, le deuxième ligne gallois Huw Richards écope du premier carton rouge de l'histoire de la compétition[7].

Les Français, fébriles et dominés dans les vingt dernières minutes, s’appuient sur une bonne défense et discipline pour arracher de justesse leur qualification après près de deux minutes de temps additionnel. Les Gallois perdent leur pilier droit Adam Jones (75e sélection) sorti sur blessure tôt dans le match. Outre l'expulsion de Warburton et la blessure d'Adam Jones, le XV du poireau est également peu en réussite au pied avec un poteau et un ballon rasant. Avec une seule pénalité passée sur cinq tentées et un drop manqué, les Gallois perdent des points, ce qui n'est pas le cas des Français avec Morgan Parra qui réalise un 100 % au pied, malgré deux tentatives de drops manquées. La touche française est performante avec cinq ballons gagnés sur des lancers adverses.

En seconde mi-temps, le jeu est basé essentiellement sur des chandelles et du jeu au pied d'occupation. Les Gallois marquent l'unique essai du match à la 58e par Phillips qui perce la défense française après plusieurs temps de jeu. Stephen Jones manque la transformation, ce qui laisse les Gallois à un point derrière les Bleus (8-9).

15 octobre
21 h 00 UTC+13
Pays de Galles 8 – 9
(3 – 6)
France Eden Park, Auckland
58 629 spectateurs
Arbitre : Alain Rolland Drapeau : Irlande
Essai(s) : Phillips (59e)
Pénalité(s) : Hook (8e)
Carton(s) rouge(s) : Warburton (19e)
Pénalité(s) : Parra 3 (22e, 35e, 51e)

Finale : France - Nouvelle-Zélande

D'emblée, les Français mettent la pression aux All Blacks. Dans les trois premières minutes, ils offrent une séquence de 12 temps de jeu. Par la suite, les débats s'équilibrent mais le match reste d'une rare intensité, les joueurs faisant preuve d'un fort engagement. Si bien que Morgan Parra doit sortir sur saignement, remplacé par François Trinh-Duc (12e). Durant le premier quart d'heure, les Néo-Zélandais ont donc de quoi douter mais à la 15e minute, sur un alignement en touche à 5 mètres de la ligne française, une combinaison entre Jerome Kaino et Tony Woodcock amène ce dernier à inscrire le premier essai de la partie. Piri Weepu rate cependant la transformation (0-5). Les All Blacks prennent le score et dominent dès lors les débats. Ainsi, après le retour de Parra (18e), les Bleus sont pénalisés en mêlée (19e). Puis, à la 23e minute, Parra, tout juste rentré, subit un nouveau tampon. Victime de ce qui s’avérera être une fracture du plancher orbitaire droit[8], il cède définitivement sa place à Trinh-duc, qui n'a plus été titulaire depuis plus d'un mois, un nouveau coup dur pour l'équipe de France qui concède alors cinq pénalités au sol. Sur les six pénalités concédées aux Néo-Zélandais durant cette mi-temps, deux auront été tentées directement. La France bénéficie du manque de réussite de Weepu qui n'en passe aucune. Les quatre autres servent à investir le camp français mais les Bleus résistent bien aux assauts néo-zélandais. Le combat est toujours aussi intense et c'est au tour des All Blacks de perdre leur ouvreur Aaron Cruden, touché au genou droit et remplacé par Stephen Donald. Le score reste 0-5 à la mi-temps.

Le début de deuxième mi-temps est également dominé par les All Blacks. À la 45e minute, une faute française au sol offre une nouvelle pénalité aux locaux. Weepu ayant raté ses trois tentatives, Donald s'en charge, avec succès (0-8). Les Bleus perdent ensuite leur ailier Vincent Clerc (46e). Maxime Médard prend sa place à l'aile et Damien Traille rentre à l'arrière. La domination néo-zélandaise s’accroît encore et les Français concèdent quatre nouvelles pénalités en dix minutes : les All Blacks campent dans la moitié de terrain française. Cependant, les Bleus compensent leur indiscipline par leur engagement, à l'image de leur capitaine Thierry Dusautoir qui administre 21 placages au cours de cette finale. Sur un temps fort des Bleus, il inscrit un essai sous les poteaux à la 57e, transformé par Trinh-Duc (7-8). Cet essai semble faire douter les joueurs All Blacks[9], à l'image de Weepu qui rate le coup de pied de renvoi en l'envoyant directement en touche. Les Néo-Zélandais connaissent alors une période stérile. Mais cela n'atténue pas leur domination pour autant. Trois minutes plus tard, les Français sont à nouveau pénalisés en mêlée et les All Blacks reviennent dans le camp adverse.

Au final, la Nouvelle-Zélande s'impose 8 à 7[10] au terme d'un match âprement disputé où les décisions du corps arbitral pourraient avoir pesé[11].

23 octobre
21 h 00 UTC+13
France 7 – 8
(0 – 5)
Nouvelle-Zélande Eden Park, Auckland
61 079 spectateurs
Arbitre : Craig Joubert
Essai(s) : Dusautoir (47e)
Transformation(s) : Trinh-Duc (49e)
Essai(s) : Woodcock (15e)
Pénalité(s) : Donald (46e)

Notes et références

  1. http://www.newsnours.com/2011/05/liste-des-30-joueurs-s%C3%A9lectionn%C3%A9s-pour-la-coupe-du-monde-de-rugby.html
  2. http://www.menly.fr/2011/05/coupe-du-monde-de-rugby-la-liste-des-30-joueurs-selectionnes-en-direct/
  3. Apres la blessure de David Skrela, Doussain est appelé
  4. Renaud, « Où en est le XV de France dans sa préparation? », sur www.rencontresaxv.fr, (consulté le )
  5. a b et c (en) James Standley, « Rugby World Cup 2011 Pool A: France 14-19 Tonga », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le )
  6. « Rugby : la France perd 14-19 face aux Tonga », sur www.larepubliquedespyrenees.fr, La République des Pyrénées, (consulté le )
  7. Vincent Péré-Lahaille, « La finale en souffrant », sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  8. « Parra out un mois », sur coupe-du-monde.tf1.fr, Midi olympique, (consulté le )
  9. Émilie Dudon, « McCaw: "Il ne fallait pas paniquer" », sur coupe-du-monde.tf1.fr, Midi olympique, (consulté le )
  10. Jérémy Fadat, « Coupe du monde de rugby - Le coup était presque parfait », sur coupe-du-monde.tf1.fr, Midi olympique, (consulté le )
  11. David Reyrat, « Les Bleus frustrés par l’arbitrage », sur coupe-monde-rugby.lefigaro.fr/, Le Figaro, (consulté le )

Voir aussi