Lautrec. L’Atelier de Nicole Carivenc : un lieu de charme

  • Nicole "Peinturleureuse heureuse" Photo DDM, MM
    Nicole "Peinturleureuse heureuse" Photo DDM, MM
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Mireille Moley

Ici tout respire l’harmonie, l’atelier parfaitement agencé, les couleurs douces du lieu et des toiles qui se répondent, les objets déco de charme et inutile de pousser la porte, celle de l’atelier de Nicole Carivenc est toujours ouverte au public (principalement l’après-midi) comme pour Marie-Claire "fan" de Nicole. "C’est une belle personne" dit cette femme qui ne se lasse pas de regarder les tableaux qu’elle a acquis chez Nicole : coq et hortensias !

Les Anglais (nombreux à Lautrec), il y a quelque temps, semblaient particulièrement apprécier les coqs et les poules. Nicole manie le pinceau depuis plus de 40 ans avec dit-elle, "au départ, un intérêt pour les travaux manuels et les poupées en particulier". Peut-être inconsciemment influencée par sa grand-mère "qui aimait peindre les murs de sa maison et y dessiner des frises".

L’artiste peintre de Lautrec met aussi en avant Casimir Ferrer, le célèbre peintre albigeois auprès de qui elle s’est formée. "Quelqu’un de merveilleux et de pédagogue !". Elle a exploré plusieurs techniques et abordé une belle palette de couleurs mais aujourd’hui elle a trouvé son empreinte avec du bleu gris, de l’ocre, des teintes raffinées et des thématiques de cœur : des femmes des années 30 et leur chapeau cloche de charme, des bateaux aux lignes épurées et ses bouquets sur toile de lin qui fleurent bon la fraîcheur.

Nicole a exposé dans la région et bien au-delà ou bien entendu, à Lautrec, dont au café Plum, ce lieu où elle a été scolarisée enfant ! Elle a glané quelques prix (Perpignan, bassin d’Arcachon, salon de l’atelier d’art 81… etc), mais elle ne tient pas les comptes : "pas le plus important" dit celle qui privilégie la convivialité de la rencontre.

L’été, elle reçoit quelquefois des touristes et garde en souvenir quelques anecdotes, comme cette femme de Martinique qui a souhaité acquérir un tableau qu’elle n’avait pas terminé ou une autre originaire de Suisse qui a repéré un portrait de femme alors que l’atelier était fermé ou encore ce couple qui en passant en décapotable, s’est arrêté pour acheter une toile.

L’Atelier a encore de beaux jours devant lui !

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