Nouvelle-Calédonie : fin de l’état d’urgence, "point d’étape d’ici un mois"… ce qu’il fallait retenir des annonces d’Emmanuel Macron

Publié le
V.G avec AFP

l'essentiel Lors d’un point presse à l’issue d’une visite expresse en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces, promettant notamment de ne pas passer "en force" sur la réforme du corps électoral à l’origine des violentes émeutes.

Point d’étape "d’ici un mois", "aide d’urgence", "mission de médiation et de travail"… Emmanuel Macron a passé une série d’annonces en Nouvelle-Calédonie ce jeudi 23 mai, et a promis des "décisions" rapides pour tenter d’amorcer un retour au "dialogue". Voici ce qu’il fallait retenir du point-presse du chef de l’État.

La fin de l’état d’urgence conditionnée à la levée des blocages

Avant d’entamer les négociations, Emmanuel Macron "demande que tous les responsables appellent explicitement à la levée des barrages". Dans la matinée, il avait estimé que l’état d’urgence "ne devrait pas être prolongé" au-delà des 12 jours légaux, à condition que "tous les dirigeants" de l’archipel "appellent à lever les barrages".

A lire aussi : VIDEO. Émeutes en Nouvelle-Calédonie : ce que l’on sait de la cyberattaque "inédite" qui a visé l’archipel

Pas de passage "en force" sur la loi électorale

Concernant la réforme du corps électoral, rejetée par les Kanaks et qui a mis le feu aux poudres dans l’archipel, Emmanuel Macron a promis de ne pas passer "en force" sur ce texte, souhaitant un vote des Calédoniens en cas d’accord politique global sur le statut institutionnel de l’île.

"Après avoir écouté tout le monde […] je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force aujourd’hui (..) et que nous nous donnions quelques semaines afin de permettre l’apaisement, la reprise du dialogue en vue d’un accord global", plus large que la réforme constitutionnelle du corps électoral qui a déclenché les violences, a-t-il dit lors de ce point-presse.

Un point d’étape "d’ici un mois"

Toujours lors de son point-presse, le chef de l’État a dit donner "quelques semaines" supplémentaires aux parties pour négocier et il s’est engagé à faire un point d’étape "d’ici un mois" sur l’avenir institutionnel de l’archipel. "Ma volonté est que cet accord global soit celui qui intègre notre Constitution", a déclaré Emmanuel Macron, se disant "confiant sur son aboutissement dans les semaines et les tout prochains mois".

A lire aussi : Émeutes en Nouvelle-Calédonie : "En mode vigilance pour rester en vie !" Une équipe de rugby coincée sur place et "en quarantaine"

Il avait initialement averti que le Congrès serait convoqué "d’ici la fin juin" pour adopter définitivement cette réforme si un accord global sur le statut institutionnel de l’archipel n’était pas trouvé. La majorité de la classe politique réclame désormais le report de ce Congrès pour apaiser les esprits.

"Mon souhait est aussi que cet accord puisse être soumis au vote des Calédoniens", a-t-il ajouté.

Une "aide d’urgence" après les dommages "colossaux"

Emmanuel Macron a enfin promis une "aide d’urgence" après les dommages "colossaux" provoqués par les émeutiers qui ont touché les citoyens comme les entreprises.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (23)
Mielline Il y a 22 jours Le 24/05/2024 à 21:13

Une petite sortie qui, à part coûter un bras, n'aura servi à rien

Manene31 Il y a 23 jours Le 24/05/2024 à 09:28

Bien sûr laissons la France aux banlieues
Le pays deviendra rapidement une poubelle sans règles et des massacres

TOON31 Il y a 23 jours Le 24/05/2024 à 08:30

Le roi s'est dégonflé devant, alors il pars faire sa gégére contre les kanak, c'est ça un grand président.