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« Union syndicale Solidaires » : différence entre les versions

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{{Plan|date=octobre 2022}}
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{{Infobox Association
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| date_de_fondation = [[1981]] : G10<br>[[1998]] : Solidaires
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| association_slogan = Agissons tous ensemble et rejetons l’austérité !
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L''''Union syndicale Solidaires''' est une [[union syndicale]] française. Créée en tant que '''Groupe des Dix''' le [[10 décembre]] [[1981]] elle prend son nom actuel en janvier 1998. L'acronyme '''SUD''' (pour « solidaires, unitaires, démocratiques ») désigne une partie de ses syndicats nationaux et fédérations membres ; d'autres structures membres ont choisi une autre dénomination mais sont membres de Solidaires de la même manière.
L''''Union syndicale Solidaires''' est une [[union syndicale]] française. Créée en tant que '''Groupe des Dix''' le {{date|10 décembre 1981}} elle prend son nom actuel en janvier 1998. L'acronyme '''SUD''' (pour « solidaires, unitaires, démocratiques ») désigne une partie de ses syndicats nationaux et fédérations membres ; d'autres structures membres ont choisi une autre dénomination mais sont membres de Solidaires de la même manière.


Avant 2008, elle ne faisait pas partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français [[Représentativité syndicale en France|bénéficiant d'une présomption irréfragable de représentativité]]. La [[Représentativité_syndicale_en_France#La_réforme_de_2008|loi Représentativité de 2008]] a offert des possibilités de développement, notamment dans le secteur privé.
Avant 2008, elle ne faisait pas partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français [[Représentativité syndicale en France|bénéficiant d'une présomption irréfragable de représentativité]]. La [[Représentativité_syndicale_en_France#La_réforme_de_2008|loi Représentativité de 2008]] a offert des possibilités de développement, notamment dans le secteur privé.


== Historique ==
== Historique ==

=== Groupe des Dix ===
=== Groupe des Dix ===
À la suite d'un appel de deux militants de la FGSOA (Bernard Gillet et André Glavieux), le 22 juin 1981<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=CEFI/SOLIDAIRES|titre=Formation Syndicale - Cahier stagiaire n°1|passage=page 12|lieu=Paris|éditeur=Union Syndicale Solidaires|date=2005|isbn=|lire en ligne=}}</ref>, le Groupe des Dix est constitué en [[France]] le [[10 décembre]] [[1981]] par dix organisations syndicales autonomes non-confédérées, dans le but de favoriser l'émergence d'un nouveau pôle capable de peser dans le mouvement syndical pour plus d'efficacité. Tous entendent garder leur indépendance et refusent de s'organiser en confédération. Ils décident cependant de maintenir des contacts entre eux afin de développer l'entraide.
À la suite d'un appel de deux militants de la FGSOA (Bernard Gillet et André Glavieux), le 22 juin 1981<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=CEFI/SOLIDAIRES|titre=Formation Syndicale - Cahier stagiaire n°1|passage=12|lieu=Paris|éditeur=Union Syndicale Solidaires|date=2005|isbn=}}</ref>, le Groupe des Dix est constitué en [[France]] le {{date|10 décembre 1981}} par dix organisations syndicales autonomes non-confédérées, dans le but de favoriser l'émergence d'un nouveau pôle capable de peser dans le mouvement syndical pour plus d'efficacité. Tous entendent garder leur indépendance et refusent de s'organiser en confédération. Ils décident cependant de maintenir des contacts entre eux afin de développer l'entraide.


Les membres originels du G10 :
Les membres originels du G10 :
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[[Image:Logo-G10.gif|150px|left|thumb|le logo du groupe des dix]]
[[Image:Logo-G10.gif|150px|left|thumb|le logo du groupe des dix]]

Cependant, d'autres conflits dans des secteurs sur lesquels des syndicats du groupe interviennent (Banque de France, aiguilleurs du ciel, etc.) mettent en relief les faiblesses structurelles du Groupe des Dix : contacts trop lents sur le plan local, difficultés à peser en faveur de l'unité syndicale, incapacité à organiser la solidarité interprofessionnelle, et surtout difficulté à élargir le champ des analyses communes de par la règle de l'unanimité qui règne au sein du groupe pour toute décision.
Cependant, d'autres conflits dans des secteurs sur lesquels des syndicats du groupe interviennent (Banque de France, aiguilleurs du ciel, etc.) mettent en relief les faiblesses structurelles du Groupe des Dix : contacts trop lents sur le plan local, difficultés à peser en faveur de l'unité syndicale, incapacité à organiser la solidarité interprofessionnelle, et surtout difficulté à élargir le champ des analyses communes de par la règle de l'unanimité qui règne au sein du groupe pour toute décision.


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[[Image:Manif Paris 2005-11-19 dsc06305.jpg|vignette|gauche|redresse|Bannières de Solidaires dans une manifestation à Paris en 2005.]]
[[Image:Manif Paris 2005-11-19 dsc06305.jpg|vignette|gauche|redresse|Bannières de Solidaires dans une manifestation à Paris en 2005.]]
Début [[1989]], le Groupe des Dix s'élargit en s'ouvrant à [[Sud-PTT]].
Début [[1989]], le Groupe des Dix s'élargit en s'ouvrant à [[Sud-PTT]].

Ce syndicat n'est pas de tradition autonome. Il s'agit en fait de syndicats [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]], principalement de la [[Île-de-France|région parisienne]], traditionnellement en opposition avec leur fédération, qui viennent d'en être exclus pour avoir soutenu la « grève des camions jaunes » contre l'ouverture au privé du transport du courrier malgré leur Fédération. Aux élections qui ont lieu trois mois après sa naissance, Sud-PTT n'obtient de représentativité que sur la région parisienne, mais connaît un développement spectaculaire de son implantation au début des années 1990. En effet, à la suite du grave échec subi par la CFDT lors des élections professionnelles de 1989 et à la suite de la décision de celle-ci de soutenir la loi de séparation de [[La poste française|La Poste]] et de [[France Télécom]] ([[loi Quilès]]) qui ouvrait la voie à la privatisation, de nouveaux syndicats départementaux des [[Postes, télégraphes et téléphones (France)|PTT]] de la [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]] font défection et rejoignent Sud-PTT.
Ce syndicat n'est pas de tradition autonome. Il s'agit en fait de syndicats [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]], principalement de la [[Île-de-France|région parisienne]], traditionnellement en opposition avec leur fédération, qui viennent d'en être exclus pour avoir soutenu la « grève des camions jaunes » contre l'ouverture au privé du transport du courrier malgré leur Fédération. Aux élections qui ont lieu trois mois après sa naissance, Sud-PTT n'obtient de représentativité que sur la région parisienne, mais connaît un développement spectaculaire de son implantation au début des années 1990. En effet, à la suite du grave échec subi par la CFDT lors des élections professionnelles de 1989 et à la suite de la décision de celle-ci de soutenir la loi de séparation de [[La poste française|La Poste]] et de [[France Télécom]] ([[loi Quilès]]) qui ouvrait la voie à la privatisation, de nouveaux syndicats départementaux des [[Postes, télégraphes et téléphones (France)|PTT]] de la [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]] font défection et rejoignent Sud-PTT.


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Deux autres syndicats issus de la CFDT, vont rejoindre plus tard le G10, à une dizaine d'années d'intervalle, celui des infirmières le CRC-Santé, à la fin des années 1980, notamment à la suite de la grève des infirmières, et celui des forestiers, le syndicat national unifié des personnels des forêts et de l'espace naturel (SNUPFEN), lors d'un congrès extraordinaire en novembre 2003, en pleine réforme forestière.
Deux autres syndicats issus de la CFDT, vont rejoindre plus tard le G10, à une dizaine d'années d'intervalle, celui des infirmières le CRC-Santé, à la fin des années 1980, notamment à la suite de la grève des infirmières, et celui des forestiers, le syndicat national unifié des personnels des forêts et de l'espace naturel (SNUPFEN), lors d'un congrès extraordinaire en novembre 2003, en pleine réforme forestière.


Le groupe se présente en 1992 pour la première fois aux élections [[Conseil de prud'hommes (France)|prud'homales]] et est de plus en plus actif dans les luttes des secteurs où il intervient.
L'entrée des nouveaux venus {{refsou|va donner un coup de fouet au travail interprofessionnel du groupe}}. Le champ d'activité et de réflexion s'élargit. Surtout, le principe de l'élaboration d'une Charte des valeurs sociales et syndicales, afin de donner une plus grande cohésion au groupe, est adopté.

Le groupe {{non neutre|affirme davantage sa volonté d'un renouveau du champ syndical en participant à toutes les initiatives allant dans ce sens}}. Il se présente en [[1992]] pour la première fois aux élections [[Conseil de prud'hommes (France)|prud'homales]] et est de plus en plus actif dans les luttes des secteurs où il intervient.

Cette action entraine de nouvelles adhésions de syndicats et les premiers regroupements locaux G10 effectifs.


Pour la première fois, il prend une initiative d'ampleur nationale avec le lancement de la campagne Agir contre le [[Chômage]], qui se traduit par l'organisation de marches de chômeurs et la création d'[[Agir ensemble contre le chômage|AC !]], qui cherche à unifier l'ensemble des organisations de chômeurs.
Pour la première fois, il prend une initiative d'ampleur nationale avec le lancement de la campagne Agir contre le chômage, qui se traduit par l'organisation de marches de chômeurs et la création d'[[Agir ensemble contre le chômage]] (AC !), qui cherche à unifier l'ensemble des organisations de chômeurs{{référence nécessaire}}.


Ces nouvelles orientations entrainent le départ du G10 de trois autres syndicats autonomes (Fédération autonome des transports, Fédération maîtrise et cadres de la SNCF, et la FGSOA) qui avec la FEN ([[Fédération de l'Éducation nationale]]), qui vient de connaître une scission, fondent une nouvelle organisation autonome, l'[[Union nationale des syndicats autonomes]] (UNSA). La [[Fédération syndicale unitaire|FSU]] qui est issue de la scission de la FEN n'est pas, non plus, adhérente au G10.
Ces nouvelles orientations entrainent le départ du G10 de trois autres syndicats autonomes (Fédération autonome des transports, Fédération maîtrise et cadres de la SNCF, et la FGSOA) qui avec la FEN ([[Fédération de l'Éducation nationale]]), qui vient de connaître une scission, fondent une nouvelle organisation autonome, l'[[Union nationale des syndicats autonomes]] (UNSA). La [[Fédération syndicale unitaire|FSU]] qui est issue de la scission de la FEN n'est pas, non plus, adhérente au G10.


Progressivement le G10 s'est radicalisé et apparaît {{refsou|de plus en plus comme un des points forts de la gauche syndicale}}, au même titre que l'opposition [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]] avec laquelle les rapports sont d'autant plus particuliers que nombreux sont les nouveaux militants du G10 à y être passés.
Progressivement le G10 s'est radicalisé et apparaît en opposition à la [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]] avec laquelle les rapports sont d'autant plus particuliers que nombreux sont les nouveaux militants du G10 à y être passés.


==== Élargissement de 1995 ====
==== Élargissement de 1995 ====
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Ce mouvement qui s'est poursuivi depuis lors (AFPA, Michelin, Thomson, etc.), accompagné d'un élargissement des syndicats et fédérations existantes, donne une situation contrastée. Le G10 reste cependant totalement absent de secteurs entiers.
Ce mouvement qui s'est poursuivi depuis lors (AFPA, Michelin, Thomson, etc.), accompagné d'un élargissement des syndicats et fédérations existantes, donne une situation contrastée. Le G10 reste cependant totalement absent de secteurs entiers.

En avril 2017, dans l'entre-deux-tours de l'[[élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle de 2017]] qui oppose [[Marine Le Pen]] et [[Emmanuel Macron]], Solidaires critique « la préférence nationale, le racisme et le repli nationaliste »<ref>Alexia Eychenne, [http://www.liberation.fr/france/2017/04/25/hormis-fo-les-syndicats-appellent-a-contrer-le-fn_1565055 « Hormis FO, les syndicats appellent à contrer le FN »], liberation.fr, 25 avril 2017.</ref>.


=== Fondation de Solidaires en 1998 ===
=== Fondation de Solidaires en 1998 ===
L'Union syndicale Solidaires est fondée en janvier 1998<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=1998 : La création de Solidaires |url=https://boursedutravail-paris.fr/histoire/1998-la-creation-de-solidaires |site=boursedutravail-paris.fr |consulté le=2024-08-30}}</ref>, pour mieux structurer l'ex-G10, qui a considérablement évolué depuis la [[Liste des syndicats SUD|multiplication des SUD]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le syndicat Solidaires veut se développer dans le secteur privé|périodique=Le Monde|date=2004-12-08|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/2004/12/08/le-syndicat-solidaires-veut-se-developper-dans-le-secteur-prive_390070_1819218.html|consulté le=2024-08-30|format=html}}</ref>. Il compte alors environ {{formatnum:60000}} adhérents<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le Groupe des 10 en quête de visibilité |url=https://www.humanite.fr/social-et-economie/-/le-groupe-des-10-en-quete-de-visibilite |site=humanite.fr |date=2001-11-23 |consulté le=2024-08-30}}</ref>. Ce développement a amené le G10 à se restructurer en Union Syndicale G10 Solidaires. La grande majorité des syndicats et fédérations membres de l’Union syndicale G10 Solidaires a pour nom SUD ([[Liste des syndicats SUD|Solidaires Unitaires Démocratiques]]). La mention du G10 est conservée dans le nouveau nom, car tous les syndicats membres ne se reconnaissent pas dans ce sigle (SNUI, [[Syndicat national des journalistes|SNJ]], etc.).
{{Section sans source|date=octobre 2022}}
L'Union syndicale Solidaires est fondée en janvier 1998, pour mieux structurer l'ex-G10, qui a considérablement évolué depuis la [[Liste des syndicats SUD|multiplication des SUD]]. Il compte alors environ {{formatnum:60000}} adhérents. Ce développement a amené le G10 à se restructurer en Union Syndicale G10 Solidaires. La grande majorité des syndicats et fédérations membres de l’Union syndicale G10 Solidaires a pour nom SUD ([[Liste des syndicats SUD|Solidaires Unitaires Démocratiques]]). La mention du G10 est conservée dans le nouveau nom, car tous les syndicats membres ne se reconnaissent pas dans ce sigle (SNUI, [[Syndicat national des journalistes|SNJ]], etc.).


L'Union syndicale G10 Solidaires est alors structurée en un Bureau national (BN) et en regroupements locaux pouvant accueillir en plus des syndiqués membres des syndicats locaux non adhérents au G10 en observateurs. Les groupes locaux sont régulièrement invités à des réunions élargies du BN. Des congrès réunissant des délégations des syndicats ou fédérations nationaux et des groupes locaux sont désormais convoqués tous les trois ans. La règle de l'unanimité est abandonnée, au profit du consensus, mais chaque syndicat ou fédération membre garde un droit de veto qu'il peut utiliser s'il considère qu'une décision pourrait remettre en cause l'un de ses principes fondamentaux. Cela contraint du coup à un débat approfondi afin de lever tout malentendu.
L'Union syndicale G10 Solidaires est alors structurée en un Bureau national (BN) et en regroupements locaux pouvant accueillir en plus des syndiqués membres des syndicats locaux non adhérents au G10 en observateurs. Les groupes locaux sont régulièrement invités à des réunions élargies du BN. Des congrès réunissant des délégations des syndicats ou fédérations nationaux et des groupes locaux sont désormais convoqués tous les trois ans. La règle de l'unanimité est abandonnée, au profit du consensus, mais chaque syndicat ou fédération membre garde un droit de veto qu'il peut utiliser s'il considère qu'une décision pourrait remettre en cause l'un de ses principes fondamentaux. Cela contraint du coup à un débat approfondi afin de lever tout malentendu.
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==== Création de ASSO-Solidaires ====
==== Création de ASSO-Solidaires ====
En 2010, Solidaires crée une branche destinée aux salariés des associations<ref>{{Lien web |titre=Parce que même militant-e-s, même engagé-e-s, nous avons le droit de défendre nos droits ! |url=https://syndicat-asso.fr/ |site=syndicat-asso.fr |consulté le=2023-07-29}}</ref>.

En 2010, Solidaires crée une branche destinée aux salariés des associations<ref>{{Lien web |titre=Action des Salarié-e-s du Secteur Associatif {{!}} Parce que même militant-e-s, même engagé-e-s, nous avons le droit de défendre nos droits ! |url=https://syndicat-asso.fr/ |site=syndicat-asso.fr |consulté le=2023-07-29}}</ref>.


== Congrès ==
== Congrès ==
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=== {{3e|congrès}} en 2004 ===
=== {{3e|congrès}} en 2004 ===
Le congrès se passe à la [[Bourse du travail]] de [[Bobigny]] en présence de 400 délégués.<br />
Le congrès se passe à la [[Bourse du travail]] de [[Bobigny]] en présence de 400 délégués.

L'union syndicale change de nom et devient l''''Union Syndicale Solidaires''' (disparition du terme G10). Seuls 3 des 10 syndicats fondateurs sont encore présents, le Syndicat national unitaire des impôts (SNUI), le [[Syndicat national des journalistes]] (SNJ) et le Syndicat national autonome de la Banque de France (SNABF), et il y a 36 organisations nationales professionnelles et 52 structures géographiques interprofessionnelles locales.
L'union syndicale change de nom et devient l''''Union Syndicale Solidaires''' (disparition du terme G10). Seuls 3 des 10 syndicats fondateurs sont encore présents, le Syndicat national unitaire des impôts (SNUI), le [[Syndicat national des journalistes]] (SNJ) et le Syndicat national autonome de la Banque de France (SNABF), et il y a 36 organisations nationales professionnelles et 52 structures géographiques interprofessionnelles locales.


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=== {{4e|congrès}} en 2008 ===
=== {{4e|congrès}} en 2008 ===
{{Section sources secondaires|date=juin 2024}}
Le congrès se déroule au Palais des Congrès de [[Saint-Jean-de-Monts]], en présence d'environ 350 délégués.<br /> L'union syndicale compte désormais 43 organisations nationales professionnelles et 85 structures géographiques interprofessionnelles locales, avec des effectifs toujours en hausse, passant de {{formatnum:80000}} en [[2004]] à {{formatnum:90000}} en [[2008]]. Le développement s'accélère dans le secteur privé, ce qui rend d'autant plus important le projet de loi alors en cours d'élaboration sur la réforme de la [[Représentativité syndicale en France|représentativité syndicale]].
Le congrès se déroule au Palais des Congrès de [[Saint-Jean-de-Monts]], en présence d'environ 350 délégués. L'union syndicale compte désormais 43 organisations nationales professionnelles et 85 structures géographiques interprofessionnelles locales, avec des effectifs toujours en hausse, passant de {{formatnum:80000}} en 2004 à {{formatnum:90000}} en 2008.


Le congrès est marqué par les interventions de nombreux syndicalistes internationaux invités (polonais, algériens, sénégalais, palestiniens, burkinabés…) ainsi que par celles des représentants du mouvement social français : [[Droits devant !!]], [[Droit au logement (association)|Droit au logement]], [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|Attac]], [[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|Ligue des droits de l'homme]], [[Confédération générale du travail|CGT]], [[Fédération syndicale unitaire|FSU]], [[Union nationale des étudiants de France|UNEF]]…
Le congrès est marqué par les interventions de nombreux syndicalistes internationaux invités (polonais, algériens, sénégalais, palestiniens, burkinabés…) ainsi que par celles des représentants du mouvement social français : [[Droits devant !!]], [[Droit au logement (association)|Droit au logement]], [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|Attac]], [[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|Ligue des droits de l'homme]], [[Confédération générale du travail|CGT]], [[Fédération syndicale unitaire|FSU]], [[Union nationale des étudiants de France|UNEF]]…

Outre les classiques résolutions sur le contexte national et international, les valeurs et revendications de l'Union syndicale, le congrès adopte une résolution sur l'environnement (« Les enjeux écologiques : Notre syndicalisme face aux dangers pour la planète ») qui est la seule à être votée à l'unanimité sans aucune abstention.

L’évolution des statuts pour rendre définitif le vote des Solidaires locaux (les structures géographiques interprofessionnelles locales) aux congrès et aux conseils nationaux ne faisant pas encore l'unanimité (qui est nécessaire pour toute évolution des statuts), elle est remise à un congrès extraordinaire devant se dérouler en 2009 ; d’ici-là, un groupe de travail ''ad hoc'', réunissant notamment les organisations syndicales qui ne se satisfaisaient pas du projet présenté au congrès, doit affiner ce projet pour résoudre les derniers problèmes : exemple typique de la démarche pragmatique de Solidaires pour construire des consensus larges et forts.


==== Réforme des retraites de 2010 ====
==== Réforme des retraites de 2010 ====
[[File:Manifestation 16 octobre 2010 Orléans - bannière SUD.jpg|thumb|Bannière déployée sur la place du Martroi à [[Orléans]] lors de la journée de manifestation du 16 octobre 2010.]]
[[Fichier:Manifestation 16 octobre 2010 Orléans - bannière SUD.jpg|thumb|Bannière déployée sur la place du Martroi à [[Orléans]] lors de la journée de manifestation du 16 octobre 2010.]]
Solidaires a formulé des propositions pour réformer le système de la [[retraite en France]] et a participé à toutes les journées de [[Grèves contre la réforme française des retraites de 2010|grèves et manifestations contre la réforme française des retraites de 2010]]. Solidaires estime qu'il est « hors de question d’augmenter le montant des [[cotisations sociales]] salariales ou leur durée », et qu'il faut plutôt se concentrer sur la rémunération du capital, à savoir les dividendes, rachats d'actions et autres avantages offerts aux actionnaires<ref>{{lien web |titre=Le syndicat Solidaires préconise la taxation des dividendes |url=http://reunion.orange.fr/news/reunion/le-syndicat-solidaires-preconise-la-taxation-des-dividendes,559493.html |site=Orange.re |consulté le=13-10-2020}}.</ref>. Le syndicat estime que la [[réforme 2010 des retraites en France]] est injuste et inefficace.
Solidaires a formulé des propositions pour réformer le système de la [[retraite en France]] et a participé à toutes les journées de [[Grèves contre la réforme française des retraites de 2010|grèves et manifestations contre la réforme française des retraites de 2010]]. Solidaires estime qu'il est « hors de question d’augmenter le montant des [[cotisations sociales]] salariales ou leur durée », et qu'il faut plutôt se concentrer sur la rémunération du capital, à savoir les dividendes, rachats d'actions et autres avantages offerts aux actionnaires<ref>{{lien brisé |titre=Le syndicat Solidaires préconise la taxation des dividendes |url=http://reunion.orange.fr/news/reunion/le-syndicat-solidaires-preconise-la-taxation-des-dividendes,559493.html |site=Orange.re |consulté le=13-10-2020}}.</ref>. Le syndicat estime que la [[réforme 2010 des retraites en France]] est injuste et inefficace.

=== {{5e|congrès}} de 2010 ===
{{...}}


=== {{6e|congrès}} de 2014 ===
=== {{6e|congrès}} de 2014 ===
Lors du congrès de [[Dunkerque]] en juin 2014, Solidaires renouvelle son secrétariat national avec le départ d'[[Annick Coupé]], remplacée par deux co-porte-parole [[Cécile Gondard-Lalanne]] (SUD PTT) et [[Eric Beynel]] (Solidaires Douanes). Pour la première fois, un salarié du privé intègre le secrétariat national qui passe de 11 à 12 membres. L'union syndicale développe ses rapports avec la CGT. Très critique envers la politique de [[François Hollande]], Solidaires annonce des campagnes sur le [[coût du capital]], contre le [[grand marché transatlantique]] et l'[[aéroport Notre-Dame-des-Landes]]<ref>{{lien web|url=http://www.liberation.fr/economie/2014/06/04/nouvelles-directions-au-congres-de-solidaires_1033806|titre=Nouvelles directions au congrès de Solidaires|auteur=Frédérique Roussel|éditeur=liberation.fr|date=5 juin 2014|consulté le=5 juin 2014}}</ref>.
Lors du congrès de [[Dunkerque]] en juin 2014, Solidaires renouvelle son secrétariat national avec le départ d'[[Annick Coupé]], remplacée par deux co-porte-parole [[Cécile Gondard-Lalanne]] (SUD PTT) et [[Eric Beynel]] (Solidaires Douanes). Pour la première fois, un salarié du privé intègre le secrétariat national qui passe de 11 à 12 membres. L'union syndicale développe ses rapports avec la CGT. Très critique envers la politique de [[François Hollande]], Solidaires annonce des campagnes sur le [[coût du capital]], contre le [[grand marché transatlantique]] et l'[[aéroport Notre-Dame-des-Landes]]<ref>{{lien web|url=http://www.liberation.fr/economie/2014/06/04/nouvelles-directions-au-congres-de-solidaires_1033806|titre=Nouvelles directions au congrès de Solidaires|auteur=Frédérique Roussel|site=liberation.fr|date=5 juin 2014|consulté le=5 juin 2014}}</ref>.

=== 2016 : [[Mouvement social contre la loi Travail en France de 2016|Mobilisation contre la loi travail]] ===
{{…}}

=== {{7e|congrès}} de 2017 ===
Ce congrès voit un renforcement du secrétariat national.

==== 2019-2020 : Mobilisation contre la réforme des retraites ====
{{...}}

=== {{8e|congrès}} de 2020 ===

Solidaires devait tenir son congrès ordinaire en 2020 en Vendée. La [[pandémie de Covid-19 en France]] empêche la tenue prévue. L'Union Solidaires décide de tenir un congrès extraordinaire (à moitié en présentiel, à moitié en visioconférence) à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] (Seine-Saint-Denis) en octobre 2020. Le bilan d'activité de l'Union sur 2017-2020 est approuvé à une très large majorité. Une seule motion {{"|Imposons un autre avenir}} est discutée, amendée puis votée. Elle vise à analyser les conséquences de la [[Covid-19]] sur la situation sociale et économique. La motion intègre le plan de sortie de crise construite en mai 2020 par le collectif [[Plus jamais ça]] dont est membre Solidaires.

Le secrétariat national est renouvelé. [[Simon Duteil]] ([[SUD Éducation]]) et Murielle Guilbert ([[Solidaires Fonction Publique]]) deviennent les deux nouveaux co-délégués généraux / porte-parole de Solidaires<ref>{{lien web|url=https://solidaires.org/Congres-extraordinaire-d-octobre-2020-Resolution-Imposons-un-autre-avenir |titre=Congrès extraordinaire d’octobre 2020 - Résolution "Imposons un autre avenir" |site=solidaires.org}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Solidaires a un nouveau tandem de délégués généraux: Murielle Guilbert et Simon Duteil |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/solidaires-a-un-nouveau-tandem-de-delegues-generaux-murielle-guilbert-et-simon-duteil-20201015 |site=LEFIGARO |date=2020-10-15 |consulté le=2022-10-23}}</ref>.

=== {{9e|congrès}} de 2021 ===

Le {{9e}} congrès de l'Union se tient à Saint-Jean-de-Mont en Vendée du {{Date-|27|septembre|2021-}} au {{Date-|30|septembre|2021}}. Trois principales motions sont débattues et adoptées<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les résolutions et l'intégral du 8e congrès de Solidaires |url=https://solidaires.org/se-syndiquer/a-propos-de-solidaires/actes/8e-congres-de-lunion-syndicale-solidaires-2021/8e-congres-de-lunion-syndicale-solidaires/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref> :

* {{"|Quelles alternatives face aux transformations, aliénations et destructions liées au système capitaliste ?}} Cette motion analyse les évolutions récentes des modes de production, avec une place consacrée au télétravail. Elle propose également d'avancer vers des alternatives comme l'autogestion et pointe les besoins essentiels. Enfin, elle valide la tenue d'une campagne intitulée Partageons le Travail qui doit se tenir de l'été 2022 à l'été 2023.
* {{"|Égalité et solidarité}}, qui affine les positions de l'organisation syndicale contre les dominations et discrimination (racisme, LGBT-phobie, sexisme, handicaps…).
* {{"|Notre outil syndical}} qui est la motion de fonctionnement de l'Union.

Les statuts de l'Union sont mis à jour à l'unanimité<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Statuts et réglement intérieur de l'Union syndicale Solidaires (dernière version en date - janvier 2022) |url=https://solidaires.org/se-syndiquer/a-propos-de-solidaires/actes/statuts-et-reglement-interieur-de-lunion-syndicale-solidaires-derniere-version-en-date-janvier-2022/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref>.


=== Congrès extraordinaire de 2020 (Saint-Denis) ===
Le congrès décide d'une courte déclaration qui revient sur la situation sociale et politique et pointe notamment les dangers de la prise du pouvoir d’État par l'extrême-droite. Cette déclaration est remarquée notamment par son passage sur la recomposition syndicale<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Stéphane |nom=Ortega |titre=Congrès de Solidaires : allier lutte de classe, féminisme, écologie, antiracisme, et réfléchir à une recomposition syndicale |url=https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/congres-de-solidaires-allier-lutte-de-classe-feminisme-ecologie-antiracisme-et-reflechir-a-une-recomposition-syndicale-101311349 |site=Rapports de Force |date=2021-10-13 |consulté le=2022-10-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=syndicoAdmin |titre=Recomposition syndicale unitaire ? |url=https://syndicollectif.fr/recomposition-syndicale-unitaire/ |site=Syndicollectif |date=2022-03-15 |consulté le=2022-10-23}}</ref> : {{Citation|Cette situation inédite pour nos générations nous oblige à réfléchir à l’ensemble des réponses pour faire face, notamment aux liens plus étroits à développer avec les autres syndicats de lutte et de transformation sociale, sans présupposés. Se fédérer, discuter de la possibilité de la recomposition intersyndicale à la base, dans les territoires et les secteurs, ne doit pas être tabou. Il nous faut réfléchir à la façon d’être le plus efficace pour gagner. L’Union syndicale Solidaires ne construira pas des rapprochements seule et nous verrons si d’autres structures souhaitent partager cette démarche<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Déclaration du 8e congrès de l’Union syndicale Solidaires |url=https://solidaires.org/se-syndiquer/a-propos-de-solidaires/actes/8e-congres-de-lunion-syndicale-solidaires-2021/declaration-du-8e-congres-de-lunion-syndicale-solidaires/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref>.}}
Une seule motion {{Citation|Imposons un autre avenir}} est discutée, amendée puis votée. Elle vise à analyser les conséquences de la [[Covid-19]] sur la situation sociale et économique. La motion intègre le plan de sortie de crise construite en mai 2020 par le collectif [[Plus jamais ça]] dont est membre Solidaires{{référence nécessaire}}.


Le secrétariat national est renouvelé. [[Simon Duteil]] ([[SUD Éducation]]) et Murielle Guilbert ([[Solidaires Fonction Publique]]) deviennent les deux nouveaux co-délégués généraux / porte-parole de Solidaires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Solidaires a un nouveau tandem de délégués généraux: Murielle Guilbert et Simon Duteil |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/solidaires-a-un-nouveau-tandem-de-delegues-generaux-murielle-guilbert-et-simon-duteil-20201015 |site=lefigaro.fr|date=2020-10-15 |consulté le=2022-10-23}}</ref>.
Les motions d'actualités sont principalement sur la solidarité internationale, le soutien aux luttes et contre les répressions<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=8e congrès de l'Union syndicale Solidaires (septembre 2021) |url=https://solidaires.org/se-syndiquer/a-propos-de-solidaires/actes/8e-congres-de-lunion-syndicale-solidaires-2021/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref>. Une motion insiste sur la lutte à mener pour les salaires en particulier en période d'inflation<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Face à l’inflation, obtenons l’augmentation des rémunérations ! |url=https://solidaires.org/se-syndiquer/a-propos-de-solidaires/actes/8e-congres-de-lunion-syndicale-solidaires-2021/face-a-linflation-obtenons-laugmentation-des-remunerations/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref>.


==== 2022 : lutte sur les salaires ====
==== 2022 : lutte sur les salaires ====
La question des salaires est centrale sur l'année 2022. Plusieurs grèves interprofessionnelles ont lieu sur cette question à l'appel à chaque fois au minimum de la [[Confédération générale du travail|CGT]], de Solidaires et de la [[Fédération syndicale unitaire|FSU]] : le 27 janvier<ref>{{Article|langue=fr|titre=Grève du 27 janvier : des dizaines de milliers de manifestants pour exiger l’augmentation des salaires|périodique=Le Monde.fr|date=2022-01-27|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/27/journee-de-greves-et-de-manifestation-pour-defendre-le-pouvoir-d-achat-des-francais_6111192_3224.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>, le 17 mars<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Appel à la grève le 17 mars pour les salaires et le pouvoir d'achat |url=https://www.tf1info.fr/societe/entreprises-appel-a-la-greve-organisations-syndicales-le-jeudi-17-mars-2022-pour-les-salaires-et-le-pouvoir-d-achat-2213526.html |site=TF1 INFO |date=2022-03-14 |consulté le=2022-10-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr|prénom=Guillaume |nom=Bernard |titre=Manifestation du 17 mars : les grèves sur les salaires restent dans les entreprises |url=https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/manifestation-du-17-mars-les-greves-sur-les-salaires-restent-dans-les-entreprises-031713117 |site=Rapports de Force |date=2022-03-17 |consulté le=2022-10-23}}</ref> et le 29 septembre<ref>{{Article|langue=fr|titre=Grèves, manifestations et débrayages du 29 septembre… une journée d’action syndicale sous le signe de la réforme des retraites et du pouvoir d’achat|périodique=Le Monde.fr|date=2022-09-29|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/29/journee-d-action-syndicale-la-reforme-des-retraites-rejoint-le-pouvoir-d-achat-en-tete-des-revendications_6143622_823448.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>. La grève dans la pétrochimie début octobre 2022 et la réquisition de grévistes pousse la CGT, [[Force ouvrière|FO]], FSU et Solidaires à un nouvel appel à la grève sur les salaires le 18 octobre<ref>{{Article|langue=fr|titre=Carburants : le gouvernement face au risque de contagion du mouvement social|périodique=Le Monde.fr|date=2022-10-14|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/10/14/le-gouvernement-face-au-risque-de-contagion-du-mouvement-social_6145748_823448.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>.


=== {{9e|congrès}} de 2024 ===
La question des salaires est centrale sur l'année 2022. Plusieurs grèves interprofessionnelles ont lieu sur cette question à l'appel à chaque fois au minimum de la [[Confédération générale du travail|CGT]], de Solidaires et de la [[Fédération syndicale unitaire|FSU]] : le 27 janvier<ref>{{Article|langue=fr|titre=Grève du 27 janvier : des dizaines de milliers de manifestants pour exiger l’augmentation des salaires|périodique=Le Monde.fr|date=2022-01-27|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/27/journee-de-greves-et-de-manifestation-pour-defendre-le-pouvoir-d-achat-des-francais_6111192_3224.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>, le 17 mars<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Appel à la grève le 17 mars pour les salaires et le pouvoir d'achat |url=https://www.tf1info.fr/societe/entreprises-appel-a-la-greve-organisations-syndicales-le-jeudi-17-mars-2022-pour-les-salaires-et-le-pouvoir-d-achat-2213526.html |site=TF1 INFO |date=2022-03-14 |consulté le=2022-10-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Guillaume |nom=Bernard |titre=Manifestation du 17 mars : les grèves sur les salaires restent dans les entreprises |url=https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/manifestation-du-17-mars-les-greves-sur-les-salaires-restent-dans-les-entreprises-031713117 |site=Rapports de Force |date=2022-03-17 |consulté le=2022-10-23}}</ref> et le 29 septembre<ref>{{Article|langue=fr|titre=Grèves, manifestations et débrayages du 29 septembre… une journée d’action syndicale sous le signe de la réforme des retraites et du pouvoir d’achat|périodique=Le Monde.fr|date=2022-09-29|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/29/journee-d-action-syndicale-la-reforme-des-retraites-rejoint-le-pouvoir-d-achat-en-tete-des-revendications_6143622_823448.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>. La grève dans la pétrochimie début octobre 2022 et la réquisition de grévistes pousse la CGT, [[Force ouvrière|FO]], FSU et Solidaires à un nouvel appel à la grève sur les salaires le 18 octobre<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Communiqué intersyndical : Mobilisations et grèves le 18 octobre pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève |url=https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/communique-intersyndical-mobilisations-et-greves-le-18-octobre-pour-laugmentation-des-salaires-et-la-defense-du-droit-de-greve/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref>. Les co-délégués généraux de Solidaires, Murielle Guilbert et Simon Duteil, considèrent qu'{{"|il se passe quelque chose dans le pays}} sur la question des salaires<ref>{{Article|langue=fr|titre=Carburants : le gouvernement face au risque de contagion du mouvement social|périodique=Le Monde.fr|date=2022-10-14|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/10/14/le-gouvernement-face-au-risque-de-contagion-du-mouvement-social_6145748_823448.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>.
Le {{9e}} congrès de l'Union se tient à Toulouse-Labège en Occitanie du {{Date-|22|Avril|2024-}} au {{Date-|24|avril|2024}}. Certains statuts de l'Union sont mis à jour à l'unanimité, comme la possibilité d’élire deux femmes à la co-délégation générale. Ainsi Solidaires renouvelle son secrétariat national en remplaçant [[Simon Duteil]] par [[Julie Ferrua]] et en renouvelant le mandat de [[Murielle Guilbert]] à la co-délégation générale de l'Union syndicale Solidaires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le 9e congrès national de Solidaires ouvre la voie à l'élection de deux femmes à la co-délégation générale|url=https://www.aefinfo.fr/depeche/711346-le-9e-congres-national-de-solidaires-ouvre-la-voie-a-lelection-de-deux-femmes-a-la-co-delegation-generale |site=aefinfo.fr|consulté le=2024-06-12}}</ref>.


=== Manifestations de 2023 sur la réforme des retraites ===
=== Manifestations de 2023 sur la réforme des retraites ===
{{Article détaillé|Mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023}}
{{Article détaillé|Mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023}}
Le gouvernement d'[[Emmanuel Macron]] a annoncé une nouvelle réforme des retraites en septembre 2022. ''« Forcément, il va y avoir une confrontation sociale »'', a lancé [[Simon Duteil]], co-délégué général de Solidaires<ref>{{Article|langue=fr|titre=Réforme des retraites : les syndicats saluent l’« inflexion » de l’exécutif|périodique=Le Monde.fr|date=2022-09-30|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/30/retraites-les-syndicats-saluent-l-inflexion-de-l-executif_6143820_823448.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>. Le comité national de Solidaires a décidé en octobre 2022 d'un appel à préparer la bataille des retraites à venir, par l'unité intersyndicale, la proposition de la grève reconductible et le blocage de l'économie.
Le gouvernement d'[[Emmanuel Macron]] a annoncé une nouvelle réforme des retraites en septembre 2022. « Forcément, il va y avoir une confrontation sociale », a lancé [[Simon Duteil]], co-délégué général de Solidaires<ref>{{Article|langue=fr|titre=Réforme des retraites : les syndicats saluent l’« inflexion » de l’exécutif|périodique=Le Monde.fr|date=2022-09-30|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/30/retraites-les-syndicats-saluent-l-inflexion-de-l-executif_6143820_823448.html|consulté le=2022-10-23}}</ref>. Le comité national de Solidaires a décidé en octobre 2022 d'un appel à préparer la bataille des retraites à venir, par l'unité intersyndicale, la proposition de la grève reconductible et le blocage de l'économie.

Dans le [[Mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023#Contexte électoral, démographique et mouvement précédent|contexte politique, démographique et social difficile]] du début des années 2020, Solidaires participe à l'intersyndicale, opposée à l'allongement de la durée de cotisation ou du travail<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Communiqué intersyndical : déterminé-es pour nos retraites |url=https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/communique-intersyndical-determine-es-pour-nos-retraites/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref>.


== Représentativité ==
== Représentativité ==
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Mais, d'une manière générale, lorsque les organisations syndicales traditionnelles sont organisées dans l'entreprise, les SUD n'arrivent pas à obtenir que la majorité des salariés boycottent les élections.
Mais, d'une manière générale, lorsque les organisations syndicales traditionnelles sont organisées dans l'entreprise, les SUD n'arrivent pas à obtenir que la majorité des salariés boycottent les élections.


Le 21 décembre 2006, l''''Union syndicale Solidaires''' est devenue la huitième organisation représentative à la Fonction publique d'État grâce à une décision du conseil d'État<ref>[http://www.solidaires.org/rubrique293.html Retrouvez divers matériels (déclarations, analyses...) liés au CSFPE - Union syndicale Solidaires]</ref>. L'Union syndicale Solidaires siège au [[Conseil supérieur de l'éducation (France)|Conseil supérieur de l'éducation]] au même titre que les autres syndicats de salariés.
Le 21 décembre 2006, l'Union syndicale Solidaires devient la huitième organisation représentative à la Fonction publique d'État grâce à une décision du conseil d'État<ref>[http://www.solidaires.org/rubrique293.html Retrouvez divers matériels (déclarations, analyses…) liés au CSFPE - Union syndicale Solidaires]</ref>. L'Union syndicale Solidaires siège au [[Conseil supérieur de l'éducation (France)|Conseil supérieur de l'éducation]] au même titre que les autres syndicats de salariés.


En 2008, plusieurs mairies refusent les listes présentées par SUD-Collectivités territoriales et [[SUD éducation]] aux élections professionnelles de la [[fonction publique territoriale]], prétextant un manque de [[Représentativité syndicale en France|représentativité]] de ces deux syndicats<ref>[http://lille.indymedia.org/article13940.html Force ouvrière, un syndicat de combat... contre SUD]</ref>.
En 2008, plusieurs mairies refusent les listes présentées par SUD-Collectivités territoriales et [[SUD éducation]] aux élections professionnelles de la [[fonction publique territoriale]], prétextant un manque de [[Représentativité syndicale en France|représentativité]] de ces deux syndicats<ref>[http://lille.indymedia.org/article13940.html Force ouvrière, un syndicat de combat... contre SUD]</ref>.
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* Acteur du mouvement [[altermondialisme|altermondialiste]], ce qui passe par exemple par la dénonciation de l'[[AGCS]] et le refus du [[libéralisme économique]], qui l'a amené à rejeter le [[traité constitutionnel européen]], la [[directive services]], la [[Loi Fillon (retraites)|réforme Fillon des retraites]], le [[contrat nouvelle embauche]] et le [[contrat première embauche]] ou à soutenir les [[faucheurs volontaires]] et les {{citation|[[sans-papiers]]}}.
* Acteur du mouvement [[altermondialisme|altermondialiste]], ce qui passe par exemple par la dénonciation de l'[[AGCS]] et le refus du [[libéralisme économique]], qui l'a amené à rejeter le [[traité constitutionnel européen]], la [[directive services]], la [[Loi Fillon (retraites)|réforme Fillon des retraites]], le [[contrat nouvelle embauche]] et le [[contrat première embauche]] ou à soutenir les [[faucheurs volontaires]] et les {{citation|[[sans-papiers]]}}.
* Défense de la solidarité intergénérationnelle, ce qui l'amène à défendre la [[retraite par répartition]].
* Défense de la solidarité intergénérationnelle, ce qui l'amène à défendre la [[retraite par répartition]].
* Lutte pour l'égalité homme/femme, contre les discriminations [[homophobie|homophobes]] ou [[racisme|racistes]], ou pour l'accès des jeunes, des travailleurs âgés et des handicapés au monde du travail.
* Lutte pour l'égalité homme/femme, contre les discriminations [[homophobie|homophobes]] ou [[racisme|racistes]], ou pour l'accès des jeunes, des travailleurs âgés et des handicapés au monde du travail.
En avril 2017, dans l'entre-deux-tours de l'[[élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle de 2017]] qui oppose [[Marine Le Pen]] et [[Emmanuel Macron]], Solidaires critique « la préférence nationale, le racisme et le repli nationaliste »<ref>Alexia Eychenne, [http://www.liberation.fr/france/2017/04/25/hormis-fo-les-syndicats-appellent-a-contrer-le-fn_1565055 « Hormis FO, les syndicats appellent à contrer le FN »], liberation.fr, 25 avril 2017.</ref>.
* Défense des populations précaires salariées ou non.
* Défense des populations précaires salariées ou non.
*Engagement pour un soutien et une meilleure protection des [[Lanceur d'alerte|lanceurs d'alerte]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Grasser|prénom1=Fabien|titre=Des associations et syndicats français créent la Maison des lanceurs d’alerte {{!}} Le Quotidien|url=https://lequotidien.lu/monde/des-associations-et-syndicats-francais-creent-la-maison-des-lanceurs-dalerte/|consulté le=2020-05-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=La Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) est créée ! {{!}} Sciences Citoyennes|url=https://sciencescitoyennes.org/creation-de-la-maison-des-lanceurs-dalerte-mla/|site=sciencescitoyennes.org|consulté le=2020-05-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur1=Solidaires|titre=Coronavirus : faire taire les lanceurs d’alerte nuit gravement à la santé publique|url=https://solidaires.org/Coronavirus-faire-taire-les-lanceurs-d-alerte-nuit-gravement-a-la-sante|site=solidaires.org|date=8 mai 2020|consulté le=11 mai 2020}}</ref>.
* Engagement pour un soutien et une meilleure protection des [[Lanceur d'alerte|lanceurs d'alerte]]<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Grasser|prénom1=Fabien|titre=Des associations et syndicats français créent la Maison des lanceurs d’alerte|url=https://lequotidien.lu/monde/des-associations-et-syndicats-francais-creent-la-maison-des-lanceurs-dalerte/|site=lequotidien.lu|consulté le=2020-05-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=La Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) est créée !|url=https://sciencescitoyennes.org/creation-de-la-maison-des-lanceurs-dalerte-mla/|site=sciencescitoyennes.org|consulté le=2020-05-11}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Coronavirus : faire taire les lanceurs d’alerte nuit gravement à la santé publique|url=https://solidaires.org/Coronavirus-faire-taire-les-lanceurs-d-alerte-nuit-gravement-a-la-sante|site=solidaires.org|date=8 mai 2020|consulté le=11 mai 2020}}</ref>.
*Développer et densifier un projet de transformation sociale<ref>{{Lien web |titre=Résolution du congrès de Saint-Denis, octobre 2020 |url=https://solidaires.org/Congres-extraordinaire-d-octobre-2020-Resolution-Imposons-un-autre-avenir |date= }}</ref> pour faire évoluer en profondeur la société.
* Développer et densifier un projet de transformation sociale<ref>{{Lien web |titre=Résolution du congrès de Saint-Denis, octobre 2020 |url=https://solidaires.org/Congres-extraordinaire-d-octobre-2020-Resolution-Imposons-un-autre-avenir |date= }}</ref> pour faire évoluer en profondeur la société.


== Élections ==
== Élections ==
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* 1997<ref>[http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/elections-prudhomales/elections1997.shtml Résultats des élections prud'homales de 1997]</ref> : le '''Groupe des 10''' fait 0,32 % (- 0,16)
* 1997<ref>[http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/elections-prudhomales/elections1997.shtml Résultats des élections prud'homales de 1997]</ref> : le '''Groupe des 10''' fait 0,32 % (- 0,16)
* 2002<ref>[http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/elections-prudhomales/elections2002.shtml Résultats des élections prud'homales de 2002]</ref> : le '''Groupe des 10''' passe à 1,51 % (+ 1,19), en présentant seulement 177 listes (30 % du corps électoral), et obtient 51 élus<ref>[http://sudtpma.unblog.fr/election-prudhommes-2008/ ELECTION PRUD’HOMMES 2008]</ref>.
* 2002<ref>[http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/elections-prudhomales/elections2002.shtml Résultats des élections prud'homales de 2002]</ref> : le '''Groupe des 10''' passe à 1,51 % (+ 1,19), en présentant seulement 177 listes (30 % du corps électoral), et obtient 51 élus<ref>[http://sudtpma.unblog.fr/election-prudhommes-2008/ ELECTION PRUD’HOMMES 2008]</ref>.
* 2008<ref>{{lien brisé|url=http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/ |titre=Résultats des élections prud'homales de 2008 }}</ref>: l''''Union syndicale Solidaires''' ([[Liste des syndicats SUD|comprenant les syndicats Sud]]) passe à 3,82 % (+2,31), en présentant 596 listes, soit près de {{formatnum:7000}} candidats couvrant plus de 75 % du corps électoral, et obtient 92 élus<ref>[http://www.sudptt.org/IMG/pdf/com_prud_4_12_08.pdf Élections Prud’homales : Solidaires en progression importante]</ref>{{,}}<ref>[http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/prud_resultatnat.php?tdpt=0 Résultats Elections Prud'homales - 2008]</ref>. L'Union syndicale Solidaires dépasse les 13 % à [[Millau]], [[Caen]], [[Guéret]], [[Avignon]], [[Les Sables-d'Olonne]], [[Bobigny]], [[Albi]] (14,06 %), [[Montpellier]] (16,58 %), [[Blois]] (18,48 %) et dépasse 20 % à [[Châteauroux]].
* 2008<ref>{{lien brisé|url=http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/ |titre=Résultats des élections prud'homales de 2008 }}</ref>b: l''''Union syndicale Solidaires''' ([[Liste des syndicats SUD|comprenant les syndicats Sud]]) passe à 3,82 % (+2,31), en présentant 596 listes, soit près de {{formatnum:7000}} candidats couvrant plus de 75 % du corps électoral, et obtient 92 élus<ref>[http://www.sudptt.org/IMG/pdf/com_prud_4_12_08.pdf Élections Prud’homales : Solidaires en progression importante]</ref>{{,}}<ref>[http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/prud_resultatnat.php?tdpt=0 Résultats Elections Prud'homales - 2008]</ref>. L'Union syndicale Solidaires dépasse les 13 % à [[Millau]], [[Caen]], [[Guéret]], [[Avignon]], [[Les Sables-d'Olonne]], [[Bobigny]], [[Albi]] (14,06 %), [[Montpellier]] (16,58 %), [[Blois]] (18,48 %) et dépasse 20 % à [[Châteauroux]].


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== Représentativité ==
== Représentativité ==
{{Loupe|Représentativité syndicale en France}}
{{Article détaillé|Représentativité syndicale en France}}
Sur la base d'un accord signé par les [[Organisation patronale française|organisations patronales]] ([[CGPME]] et [[MEDEF]]) et [[Syndicat de salariés français|syndicats de salariés]] ([[Confédération générale du travail|CGT]] et [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]]), une loi a été votée le [[20 août]] [[2008]] modifiant les [[Représentativité syndicale en France|règles de la représentativité]].<br />
Sur la base d'un accord signé par les [[Organisation patronale française|organisations patronales]] ([[CGPME]] et [[MEDEF]]) et [[Syndicat de salariés français|syndicats de salariés]] ([[Confédération générale du travail|CGT]] et [[Confédération française démocratique du travail|CFDT]]), une loi a été votée le {{date|20 août 2008}} modifiant les [[Représentativité syndicale en France|règles de la représentativité]].<br />
Cette loi mesure la représentativité sur la base des élections dans les entreprises lors des [[Élections professionnelles en France|élections]] aux [[comités d'entreprises]] (CE) ou à défaut aux élections des [[délégués du personnel]] (DP) [[Représentativité syndicale en France#Critères de la représentativité en France|mais d'autres critères supplémentaires existent]].<br />
Cette loi mesure la représentativité sur la base des élections dans les entreprises lors des [[Élections professionnelles en France|élections]] aux [[comités d'entreprises]] (CE) ou à défaut aux élections des [[délégués du personnel]] (DP) [[Représentativité syndicale en France#Critères de la représentativité en France|mais d'autres critères supplémentaires existent]].<br />


;Représentativité dans les entreprises
;Représentativité dans les entreprises
Dans les entreprises il faut faire 10 % des voix pour être représentatif, c'est-à-dire pouvoir désigner des [[délégués syndicaux]], participer aux négociations et signer (ou pas) des accords.<br />
Dans les entreprises il faut faire 10 % des voix pour être représentatif, c'est-à-dire pouvoir désigner des [[délégués syndicaux]], participer aux négociations et signer (ou pas) des accords.<br />
En dessous de 10 %, une section syndicale peut exister par l'intermédiaire d'un [[représentant de la section syndicale]], mais celui-ci ne peut négocier et n'a le droit que de distribuer des [[tract]]s.
En dessous de 10 %, une section syndicale peut exister par l'intermédiaire d'un [[représentant de la section syndicale]], mais celui-ci ne peut négocier et n'a le droit que de distribuer des [[tract]]s<ref name="NDS">''Les nouvelles du Sud'', N°224 page 11</ref>.


Solidaires, qui est crédité d'un résultat de 3,47 %, ne s'est développé dans le secteur privé que depuis ces dernières années{{référence nécessaire}}.
;Représentativité dans les branches et au niveau interprofessionnel

Pour la période 2013 - 2017, les résultats des élections dans les entreprises ont été agrégés sur la période 2009/2012 pour définir la représentativité au niveau national interprofessionnel et dans les branches.<br />
En 2013, ur le plan électoral, Solidaires qui n'avait de candidats que dans les entreprises représentant au total 15 % des salariés est reconnu représentatif dans 42 [[Liste des conventions collectives en France|conventions collectives nationales]] et [[Liste des conventions collectives en France par numéro|locales en particulier dans le secteur]] de la santé et du social, des journalistes et des médias, de la culture, de la [[sous-traitance]] [[ferroviaire]], de la [[métallurgie]], du [[caoutchouc (matériau)|caoutchouc]]… et des bouchers du [[Haut-Rhin]]<ref name="NDS"/>{{refins}}.
Au niveau national interprofessionnel se négocie, par exemple, les [[Assurance chômage en France|règles d'assurance chômage]], les [[Droit de la sécurité sociale en France|règles de Sécurité Sociale]] ou la loi ''sur la sécurisation de l'emploi''<ref>{{legifrance|base=JORF|numéro=ETSX1303961L|texte=LOI {{numéro|2013-504}} du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi }}</ref>.<br />
Au niveau des branches, se négocient les [[conventions collectives]], les minima salariaux et les grilles de qualification et de salaire<ref name="NDS">Les nouvelles du Sud N°224 page 11</ref>.<br />
Le seuil de représentativité est de 8 % des voix dans ce cas-là<ref name="NDS"/>.


=== Représentativité de Solidaires en 2013 ===
Solidaires, qui est crédité d'un résultat de 3,47 %, ne s'est développé dans le secteur privé que depuis ces dernières années.<br />
Sur le plan électoral, Solidaires qui n'avait de candidats que dans les entreprises représentant au total 15 % des salariés est reconnu représentatif dans 42 [[Liste des conventions collectives en France|conventions collectives nationales]] et [[Liste des conventions collectives en France par numéro|locales en particulier dans le secteur]] de la santé et du social, des journalistes et des médias, de la culture, de la [[sous-traitance]] [[ferroviaire]], de la [[métallurgie]], du [[caoutchouc (matériau)|caoutchouc]]… et des bouchers du [[Haut-Rhin]]<ref name="NDS"/> .<br />
Solidaires devient représentatif dans deux branches supplémentaires<ref>Sous réserve de la fourniture d'un dossier attestant de la représentativité</ref> :
Solidaires devient représentatif dans deux branches supplémentaires<ref>Sous réserve de la fourniture d'un dossier attestant de la représentativité</ref> :
*Branche distribution directe en particulier dans les entreprises [[Adrexo]] et [[Médiapost]] où Solidaires obtient 10,99%<ref name="NDS"/>.
* Branche distribution directe en particulier dans les entreprises [[Adrexo]] et [[Médiapost]] où Solidaires obtient 10,99%<ref name="NDS"/>{{refins}}.
*[[Prestataire de services|Branche prestataires de services]] à laquelle sont rattachés certains [[centres d'appels]] [[sous-traitant]]s ou Solidaires obtient 8,15%<ref name="NDS"/>.
* [[Prestataire de services|Branche prestataires de services]] à laquelle sont rattachés certains [[centres d'appels]] [[sous-traitant]]s ou Solidaires obtient 8,15%<ref name="NDS"/>{{refins}}.
Toutefois, Solidaires manque la représentativité dans la branche [[opérateurs télécoms]] en n'obtenant 6,99 %.


Toutefois, Solidaires manque la représentativité dans la branche [[opérateurs télécoms]] en n'obtenant 6,99 %.
=== Représentativité de Solidaires en 2017 ===
Solidaires reste stable en pourcentage à 3,46% et progresse dans certaines conventions collectives avec de nouvelles représentativités<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mesure de la représentativité : Solidaires consolide sa construction ! |url=https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/mesure-de-la-representativite-solidaires-consolide-sa-construction/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref> :

* conventions de l’animation ;
* le personnel au sol du transport aérien de la manutention et le nettoyage des aéroports parisiens ;
* des jardineries/graineteries ;
* les prestataires de service du secteur tertiaire.


En 2017, Solidaires reste stable en pourcentage à 3,46 % et progresse dans certaines conventions collectives avec de nouvelles représentativités<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mesure de la représentativité : Solidaires consolide sa construction ! |url=https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/mesure-de-la-representativite-solidaires-consolide-sa-construction/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref>{{refins}}.
=== Représentativité de Solidaires en 2021 ===
Solidaires est crédité d'une représentativité interprofessionnelle dans le privé de 3.68%, soit une progression de 0.22 point et de 3000 voix, pour le cycle électoral 2017-2020 qui conclut les élections CSE, TPE et des chambres d'agricultures avec un peu plus de 185 000 suffrages<ref>{{Lien web |titre=Résultat de l'audience de représentativité pour 2017-2020 |url=https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/docx/cp_resultats_audience_syndicale.docx}}</ref>.


En 2021, Solidaires est crédité d'une représentativité interprofessionnelle dans le privé de 3,68 %, soit une progression de 0,22 point et de {{Nombre|3000|voix}}, pour le cycle électoral 2017-2020 qui conclut les élections CSE, TPE et des chambres d'agricultures avec un peu plus de {{Nombre|185000|suffrages}}<ref>{{Lien web |titre=Résultat de l'audience de représentativité pour 2017-2020 |url=https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/docx/cp_resultats_audience_syndicale.docx}}.</ref>.
L'Union syndicale Solidaires gagne la représentativité dans de nouvelles conventions collectives<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Audience syndicale : Solidaires est représentatif dans de nouvelles branches |url=https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/audience-syndicale-solidaires-est-representatif-dans-de-nouvelles-branches/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}</ref> :


L'Union syndicale Solidaires gagne la représentativité dans de nouvelles conventions collectives<ref>{{Lien web|titre=Audience syndicale : Solidaires est représentatif dans de nouvelles branches |url=https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/audience-syndicale-solidaires-est-representatif-dans-de-nouvelles-branches/ |site=Solidaires |consulté le=2022-10-23}}.</ref>{{refins}}
* Prévention et de la sécurité ;
* Caoutchouc ;
* des régies de quartier et des sociétés d'assistance.


== Commentaires politiques ==
== Commentaires politiques ==
Lors d'une entrevue avec le journal [[Sud Ouest]], le 26 novembre 2007, [[François Hollande]], alors secrétaire national du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], déclare, au moment où Sarkozy remet en cause les régimes spéciaux, que « le syndicalisme que l’on doit combattre est celui de SUD »<ref>[http://www.sundep.org/IMG/pdf/sudouestdu26112007.pdf Entrevue avec François Hollande Sud Ouest 26 novembre 2007]</ref>.
Lors d'une entrevue avec le journal [[Sud Ouest]], le 26 novembre 2007, [[François Hollande]], alors secrétaire national du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], déclare, au moment où Sarkozy remet en cause les régimes spéciaux, que « le syndicalisme que l’on doit combattre est celui de SUD »<ref>[http://www.sundep.org/IMG/pdf/sudouestdu26112007.pdf Entrevue avec François Hollande], ''Sud Ouest'', 26 novembre 2007</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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* [http://www.solidaires.org Site de l’union syndicale]


{{Palette|Union syndicale Solidaires|Organisations syndicales en France|Mouvement social en France}}
{{Palette|Union syndicale Solidaires|Organisations syndicales en France|Mouvement social en France}}

Dernière version du 15 septembre 2024 à 17:10

Union syndicale Solidaires
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Union syndicale
Zone d’influence Drapeau de la France France
Fondation
Fondation 1981 : G10
1998 : Solidaires
Fondateur Gérard Gourguechon - Annick Coupé
Origine Groupe des Dix
Identité
Siège 31, rue de la Grange-aux-Belles
75010 Paris
Structure Union syndicale
Déléguée générale Julie Ferrua et Murielle Guilbert (co-délégation générale de l'Union)
Affiliation internationale Réseau syndical international de solidarité et de lutte
Méthode Syndicalisme de lutte
Syndicalisme de transformation sociale, antifascisme, féminisme, écologie, internationalisme, droits sociaux, conditions de travail
Financement Cotisations, subventions et dons
Membres 110 000 adhérents revendiqués en 2014[1]
Représentativité cf. section
Slogan Agissons tous ensemble et rejetons l’austérité !
Site web www.solidaires.org

L'Union syndicale Solidaires est une union syndicale française. Créée en tant que Groupe des Dix le elle prend son nom actuel en janvier 1998. L'acronyme SUD (pour « solidaires, unitaires, démocratiques ») désigne une partie de ses syndicats nationaux et fédérations membres ; d'autres structures membres ont choisi une autre dénomination mais sont membres de Solidaires de la même manière.

Avant 2008, elle ne faisait pas partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français bénéficiant d'une présomption irréfragable de représentativité. La loi Représentativité de 2008 a offert des possibilités de développement, notamment dans le secteur privé.

Groupe des Dix

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À la suite d'un appel de deux militants de la FGSOA (Bernard Gillet et André Glavieux), le 22 juin 1981[2], le Groupe des Dix est constitué en France le par dix organisations syndicales autonomes non-confédérées, dans le but de favoriser l'émergence d'un nouveau pôle capable de peser dans le mouvement syndical pour plus d'efficacité. Tous entendent garder leur indépendance et refusent de s'organiser en confédération. Ils décident cependant de maintenir des contacts entre eux afin de développer l'entraide.

Les membres originels du G10 :

Le SNUI et la FGSOA sont issus du refus de la scission CGT-FO de 1947.

Débuts difficiles et fragiles

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Au cours des années qui suivent, d'autres syndicats rejoignent le groupe dont l'activité reste relativement faible. Cette faiblesse amène en 1985 les syndicats membres à ne plus se contenter de simples contacts nationaux, mais à encourager des liens sur le plan local (départements, grandes agglomérations). Ils créent également un centre de formation syndicale commun.

Particulièrement présents dans le secteur public, ils s'engagent sur ce qui devait devenir l'un de ses principaux chevaux de bataille : la défense des services publics à partir de 1986. Cet engagement se conjugue avec les grèves SNCF de l'hiver 1986-1987, qui traitent entre autres de cette question.

le logo du groupe des dix

Cependant, d'autres conflits dans des secteurs sur lesquels des syndicats du groupe interviennent (Banque de France, aiguilleurs du ciel, etc.) mettent en relief les faiblesses structurelles du Groupe des Dix : contacts trop lents sur le plan local, difficultés à peser en faveur de l'unité syndicale, incapacité à organiser la solidarité interprofessionnelle, et surtout difficulté à élargir le champ des analyses communes de par la règle de l'unanimité qui règne au sein du groupe pour toute décision.

C'est sur ce point que les plus gros désaccords apparaissent, amenant l'un des syndicats fondateurs à quitter le groupe. Parallèlement, le projet piloté par la FEN de créer une grande centrale réformiste divise le G10. Certains de ses membres (fonction publique territoriale, FGSOA, une partie de la FASP…) participent à la création de l'UNSA.

Développement du G10 à partir de 1989

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Bannières de Solidaires dans une manifestation à Paris en 2005.

Début 1989, le Groupe des Dix s'élargit en s'ouvrant à Sud-PTT.

Ce syndicat n'est pas de tradition autonome. Il s'agit en fait de syndicats CFDT, principalement de la région parisienne, traditionnellement en opposition avec leur fédération, qui viennent d'en être exclus pour avoir soutenu la « grève des camions jaunes » contre l'ouverture au privé du transport du courrier malgré leur Fédération. Aux élections qui ont lieu trois mois après sa naissance, Sud-PTT n'obtient de représentativité que sur la région parisienne, mais connaît un développement spectaculaire de son implantation au début des années 1990. En effet, à la suite du grave échec subi par la CFDT lors des élections professionnelles de 1989 et à la suite de la décision de celle-ci de soutenir la loi de séparation de La Poste et de France Télécom (loi Quilès) qui ouvrait la voie à la privatisation, de nouveaux syndicats départementaux des PTT de la CFDT font défection et rejoignent Sud-PTT.

Certains détracteurs[réf. nécessaire] expliquent le développement rapide de l'union syndicale à cette époque par une consigne de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) qui voudrait que ses militants y adhèrent. Mais à 3 200 militants revendiqués pour la LCR, contre au moins 50 000 pour l'union syndicale à l'époque, cette affirmation est fortement sujette à caution. Pour Jean-Marie Pernot, « on leur attribue une tendance trotskiste, ce qui est ridicule et faux. Trouver des boucs émissaires est toujours un moyen facile pour les pouvoirs en place d'assurer leur tranquillité »[3].

Deux autres syndicats issus de la CFDT, vont rejoindre plus tard le G10, à une dizaine d'années d'intervalle, celui des infirmières le CRC-Santé, à la fin des années 1980, notamment à la suite de la grève des infirmières, et celui des forestiers, le syndicat national unifié des personnels des forêts et de l'espace naturel (SNUPFEN), lors d'un congrès extraordinaire en novembre 2003, en pleine réforme forestière.

Le groupe se présente en 1992 pour la première fois aux élections prud'homales et est de plus en plus actif dans les luttes des secteurs où il intervient.

Pour la première fois, il prend une initiative d'ampleur nationale avec le lancement de la campagne Agir contre le chômage, qui se traduit par l'organisation de marches de chômeurs et la création d'Agir ensemble contre le chômage (AC !), qui cherche à unifier l'ensemble des organisations de chômeurs[réf. nécessaire].

Ces nouvelles orientations entrainent le départ du G10 de trois autres syndicats autonomes (Fédération autonome des transports, Fédération maîtrise et cadres de la SNCF, et la FGSOA) qui avec la FEN (Fédération de l'Éducation nationale), qui vient de connaître une scission, fondent une nouvelle organisation autonome, l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA). La FSU qui est issue de la scission de la FEN n'est pas, non plus, adhérente au G10.

Progressivement le G10 s'est radicalisé et apparaît en opposition à la CFDT avec laquelle les rapports sont d'autant plus particuliers que nombreux sont les nouveaux militants du G10 à y être passés.

Élargissement de 1995

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Lors des grèves de décembre 1995, cette évolution apparaît encore plus clairement. Le résultat est que, au lendemain de ce mouvement, des militants quittent les fédérations de la CFDT, jugées trop peu revendicatives, et créent SUD Rail. Des syndicats d'entreprise non seulement de la CFDT, mais aussi de la CGT-FO et de la CGT quittent leurs confédérations et se constituent en SUD. C'est ainsi qu'à Toulouse, c'est une véritable Union départementale qui se met en place.

À la suite des mouvements de 1995, se créent les premiers syndicats SUD éducation et SUD Étudiant.

Ce mouvement qui s'est poursuivi depuis lors (AFPA, Michelin, Thomson, etc.), accompagné d'un élargissement des syndicats et fédérations existantes, donne une situation contrastée. Le G10 reste cependant totalement absent de secteurs entiers.

Fondation de Solidaires en 1998

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L'Union syndicale Solidaires est fondée en janvier 1998[4], pour mieux structurer l'ex-G10, qui a considérablement évolué depuis la multiplication des SUD[5]. Il compte alors environ 60 000 adhérents[6]. Ce développement a amené le G10 à se restructurer en Union Syndicale G10 Solidaires. La grande majorité des syndicats et fédérations membres de l’Union syndicale G10 Solidaires a pour nom SUD (Solidaires Unitaires Démocratiques). La mention du G10 est conservée dans le nouveau nom, car tous les syndicats membres ne se reconnaissent pas dans ce sigle (SNUI, SNJ, etc.).

L'Union syndicale G10 Solidaires est alors structurée en un Bureau national (BN) et en regroupements locaux pouvant accueillir en plus des syndiqués membres des syndicats locaux non adhérents au G10 en observateurs. Les groupes locaux sont régulièrement invités à des réunions élargies du BN. Des congrès réunissant des délégations des syndicats ou fédérations nationaux et des groupes locaux sont désormais convoqués tous les trois ans. La règle de l'unanimité est abandonnée, au profit du consensus, mais chaque syndicat ou fédération membre garde un droit de veto qu'il peut utiliser s'il considère qu'une décision pourrait remettre en cause l'un de ses principes fondamentaux. Cela contraint du coup à un débat approfondi afin de lever tout malentendu.

Départ de deux syndicats en 2001

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Le Syndicat Unifié / UNSA Caisse d'épargne et le Syndicat national autonome des personnels des chambres de commerce rejoignent l'UNSA, soit une perte d'environ 8 000 adhérents.

Annick Coupé remplace Gérard Gourguechon comme porte-parole de l'organisation.

Création de ASSO-Solidaires

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En 2010, Solidaires crée une branche destinée aux salariés des associations[7].

3e congrès en 2004

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Le congrès se passe à la Bourse du travail de Bobigny en présence de 400 délégués.

L'union syndicale change de nom et devient l'Union Syndicale Solidaires (disparition du terme G10). Seuls 3 des 10 syndicats fondateurs sont encore présents, le Syndicat national unitaire des impôts (SNUI), le Syndicat national des journalistes (SNJ) et le Syndicat national autonome de la Banque de France (SNABF), et il y a 36 organisations nationales professionnelles et 52 structures géographiques interprofessionnelles locales.

L'union syndicale constate, malgré le départ de 2001, une progression des effectifs, on passe de 75 000 en 2001 à 80 000 en 2004, avec un développement dans le secteur privé : premier syndicat chez Kodak, second chez Michelin, implantation chez le pharmacien Eli Lilly, etc.

Il y a eu aussi la création d'un bureau national se réunissant une fois par mois, chargé de la mise en œuvre des grandes orientations, et un Secrétariat national qui assure le suivi quotidien de l'intervention de l'Union.

Le congrès s'est prononcé contre le projet de traité constitutionnel européen et a marqué sa solidarité avec les faucheurs volontaires d'OGM.

4e congrès en 2008

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Le congrès se déroule au Palais des Congrès de Saint-Jean-de-Monts, en présence d'environ 350 délégués. L'union syndicale compte désormais 43 organisations nationales professionnelles et 85 structures géographiques interprofessionnelles locales, avec des effectifs toujours en hausse, passant de 80 000 en 2004 à 90 000 en 2008.

Le congrès est marqué par les interventions de nombreux syndicalistes internationaux invités (polonais, algériens, sénégalais, palestiniens, burkinabés…) ainsi que par celles des représentants du mouvement social français : Droits devant !!, Droit au logement, Attac, Ligue des droits de l'homme, CGT, FSU, UNEF

Réforme des retraites de 2010

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Bannière déployée sur la place du Martroi à Orléans lors de la journée de manifestation du 16 octobre 2010.

Solidaires a formulé des propositions pour réformer le système de la retraite en France et a participé à toutes les journées de grèves et manifestations contre la réforme française des retraites de 2010. Solidaires estime qu'il est « hors de question d’augmenter le montant des cotisations sociales salariales ou leur durée », et qu'il faut plutôt se concentrer sur la rémunération du capital, à savoir les dividendes, rachats d'actions et autres avantages offerts aux actionnaires[8]. Le syndicat estime que la réforme 2010 des retraites en France est injuste et inefficace.

6e congrès de 2014

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Lors du congrès de Dunkerque en juin 2014, Solidaires renouvelle son secrétariat national avec le départ d'Annick Coupé, remplacée par deux co-porte-parole Cécile Gondard-Lalanne (SUD PTT) et Eric Beynel (Solidaires Douanes). Pour la première fois, un salarié du privé intègre le secrétariat national qui passe de 11 à 12 membres. L'union syndicale développe ses rapports avec la CGT. Très critique envers la politique de François Hollande, Solidaires annonce des campagnes sur le coût du capital, contre le grand marché transatlantique et l'aéroport Notre-Dame-des-Landes[9].

Congrès extraordinaire de 2020 (Saint-Denis)

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Une seule motion « Imposons un autre avenir » est discutée, amendée puis votée. Elle vise à analyser les conséquences de la Covid-19 sur la situation sociale et économique. La motion intègre le plan de sortie de crise construite en mai 2020 par le collectif Plus jamais ça dont est membre Solidaires[réf. nécessaire].

Le secrétariat national est renouvelé. Simon Duteil (SUD Éducation) et Murielle Guilbert (Solidaires Fonction Publique) deviennent les deux nouveaux co-délégués généraux / porte-parole de Solidaires[10].

2022 : lutte sur les salaires

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La question des salaires est centrale sur l'année 2022. Plusieurs grèves interprofessionnelles ont lieu sur cette question à l'appel à chaque fois au minimum de la CGT, de Solidaires et de la FSU : le 27 janvier[11], le 17 mars[12],[13] et le 29 septembre[14]. La grève dans la pétrochimie début octobre 2022 et la réquisition de grévistes pousse la CGT, FO, FSU et Solidaires à un nouvel appel à la grève sur les salaires le 18 octobre[15].

9e congrès de 2024

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Le 9e congrès de l'Union se tient à Toulouse-Labège en Occitanie du au . Certains statuts de l'Union sont mis à jour à l'unanimité, comme la possibilité d’élire deux femmes à la co-délégation générale. Ainsi Solidaires renouvelle son secrétariat national en remplaçant Simon Duteil par Julie Ferrua et en renouvelant le mandat de Murielle Guilbert à la co-délégation générale de l'Union syndicale Solidaires[16].

Manifestations de 2023 sur la réforme des retraites

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Le gouvernement d'Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle réforme des retraites en septembre 2022. « Forcément, il va y avoir une confrontation sociale », a lancé Simon Duteil, co-délégué général de Solidaires[17]. Le comité national de Solidaires a décidé en octobre 2022 d'un appel à préparer la bataille des retraites à venir, par l'unité intersyndicale, la proposition de la grève reconductible et le blocage de l'économie.

Représentativité

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Les syndicats de Solidaires du secteur privé se heurtent à de grosses difficultés en matière de reconnaissance de leur représentativité. La loi reconnaît comme représentatifs les syndicats adhérents à l'une des confédérations CFDT, CGC, CFTC, CGT et CGT-FO. Toute autre organisation doit faire la preuve de sa représentativité pour pouvoir se présenter aux élections de délégués du personnel et de comités d'entreprise. L'esprit de cette loi serait d'éviter que le patronat ne puisse susciter des organisations syndicales soumises à lui, qui pourraient se présenter au premier tour.

Systématiquement, les autres syndicats dénoncent devant les tribunaux les nouveaux SUD ainsi créés, ce qui contraint ces derniers à donner la liste de leurs adhérents avec le risque que le juge décide de la communiquer aux autres parties, mettant ainsi en péril les nouveaux sudistes. Cela met évidemment un frein à ces créations.

En cas de rejet de la représentativité par le tribunal, il reste possible d'appeler au boycott des élections, car si un quorum de 50 % de participation n'est pas atteint, un deuxième tour est organisé où les candidatures sont libres. Une fois qu'il a des élus, le syndicat est plus facilement reconnu comme représentatif dans l'entreprise. C'est une tactique qui a souvent été employée par les SUD afin d'éviter la communication des listes d'adhérents. Dans les cas où il n'existait auparavant aucune organisation syndicale constituée dans l'entreprise, le syndicat nouvellement créé a obtenu des élus, parfois en nombre majoritaire, aux élections au sein de l'entreprise ou de l'établissement.

Mais, d'une manière générale, lorsque les organisations syndicales traditionnelles sont organisées dans l'entreprise, les SUD n'arrivent pas à obtenir que la majorité des salariés boycottent les élections.

Le 21 décembre 2006, l'Union syndicale Solidaires devient la huitième organisation représentative à la Fonction publique d'État grâce à une décision du conseil d'État[18]. L'Union syndicale Solidaires siège au Conseil supérieur de l'éducation au même titre que les autres syndicats de salariés.

En 2008, plusieurs mairies refusent les listes présentées par SUD-Collectivités territoriales et SUD éducation aux élections professionnelles de la fonction publique territoriale, prétextant un manque de représentativité de ces deux syndicats[19].

La loi Représentativité de 2008 offre aujourd'hui des possibilités de développement, notamment dans le secteur privé en supprimant la présomption irréfragable de représentativité dont bénéficiaient auparavant les cinq grandes centrales syndicales. Tous les syndicats doivent désormais remplir les critères énoncés à l'article 2121-1 du Code du travail.

Principes fondateurs

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Cette Union se réfère à la Charte d'Amiens, et applique donc les principes qui en découlent[réf. nécessaire]. L'union a développé dans ses propositions socio-économiques et dans ses méthodes d'organisation et de fonctionnement certaines approches nouvelles. Ces dispositions sont parfois assez éloignées ou plus affirmées que celles d'autres unions syndicales. Toutes ces réflexions portant sur les objectifs comme sur les moyens d'y parvenir guident ses actions :

Selon l'Union, ses méthodes reposent sur :

  • un fonctionnement interne démocratique et participatif (sans hiérarchie, avec recherche du consensus) ;
  • une recherche de l'unité syndicale chaque fois que cela est possible.

En avril 2017, dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen et Emmanuel Macron, Solidaires critique « la préférence nationale, le racisme et le repli nationaliste »[20].

  • Défense des populations précaires salariées ou non.
  • Engagement pour un soutien et une meilleure protection des lanceurs d'alerte[21],[22],[23].
  • Développer et densifier un projet de transformation sociale[24] pour faire évoluer en profondeur la société.

Élections prud'homales

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Organisation syndicale 1987 1992 1997 2002 2008
Solidaires 0,45 0,32 1,51 3,82 %

Résultats 2008 par collège[31]:

  • Industrie : 1,9 %
  • Commerce : 4,9 %
  • Agriculture : 4,0 %
  • Activités diverses : 5,5 %
  • Encadrement : 2,8 %

Représentativité

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Sur la base d'un accord signé par les organisations patronales (CGPME et MEDEF) et syndicats de salariés (CGT et CFDT), une loi a été votée le modifiant les règles de la représentativité.
Cette loi mesure la représentativité sur la base des élections dans les entreprises lors des élections aux comités d'entreprises (CE) ou à défaut aux élections des délégués du personnel (DP) mais d'autres critères supplémentaires existent.

Représentativité dans les entreprises

Dans les entreprises il faut faire 10 % des voix pour être représentatif, c'est-à-dire pouvoir désigner des délégués syndicaux, participer aux négociations et signer (ou pas) des accords.
En dessous de 10 %, une section syndicale peut exister par l'intermédiaire d'un représentant de la section syndicale, mais celui-ci ne peut négocier et n'a le droit que de distribuer des tracts[32].

Solidaires, qui est crédité d'un résultat de 3,47 %, ne s'est développé dans le secteur privé que depuis ces dernières années[réf. nécessaire].

En 2013, ur le plan électoral, Solidaires qui n'avait de candidats que dans les entreprises représentant au total 15 % des salariés est reconnu représentatif dans 42 conventions collectives nationales et locales en particulier dans le secteur de la santé et du social, des journalistes et des médias, de la culture, de la sous-traitance ferroviaire, de la métallurgie, du caoutchouc… et des bouchers du Haut-Rhin[32][source insuffisante].

Solidaires devient représentatif dans deux branches supplémentaires[33] :

Toutefois, Solidaires manque la représentativité dans la branche opérateurs télécoms en n'obtenant 6,99 %.

En 2017, Solidaires reste stable en pourcentage à 3,46 % et progresse dans certaines conventions collectives avec de nouvelles représentativités[34][source insuffisante].

En 2021, Solidaires est crédité d'une représentativité interprofessionnelle dans le privé de 3,68 %, soit une progression de 0,22 point et de 3 000 voix, pour le cycle électoral 2017-2020 qui conclut les élections CSE, TPE et des chambres d'agricultures avec un peu plus de 185 000 suffrages[35].

L'Union syndicale Solidaires gagne la représentativité dans de nouvelles conventions collectives[36][source insuffisante]

Commentaires politiques

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Lors d'une entrevue avec le journal Sud Ouest, le 26 novembre 2007, François Hollande, alors secrétaire national du Parti socialiste, déclare, au moment où Sarkozy remet en cause les régimes spéciaux, que « le syndicalisme que l’on doit combattre est celui de SUD »[37].

Notes et références

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  1. [1]
  2. CEFI/SOLIDAIRES, Formation Syndicale - Cahier stagiaire n°1, Paris, Union Syndicale Solidaires, , p. 12
  3. il parle ici plus précisément de SUD Rail : Les syndicalistes SUD-rail, des « irresponsables » ?
  4. « 1998 : La création de Solidaires », sur boursedutravail-paris.fr (consulté le )
  5. « Le syndicat Solidaires veut se développer dans le secteur privé », Le Monde,‎ (lire en ligne [html], consulté le )
  6. « Le Groupe des 10 en quête de visibilité », sur humanite.fr, (consulté le )
  7. « Parce que même militant-e-s, même engagé-e-s, nous avons le droit de défendre nos droits ! », sur syndicat-asso.fr (consulté le )
  8. « Le syndicat Solidaires préconise la taxation des dividendes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Orange.re (consulté le ).
  9. Frédérique Roussel, « Nouvelles directions au congrès de Solidaires », sur liberation.fr, (consulté le )
  10. « Solidaires a un nouveau tandem de délégués généraux: Murielle Guilbert et Simon Duteil », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  11. « Grève du 27 janvier : des dizaines de milliers de manifestants pour exiger l’augmentation des salaires », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Appel à la grève le 17 mars pour les salaires et le pouvoir d'achat », sur TF1 INFO, (consulté le )
  13. Guillaume Bernard, « Manifestation du 17 mars : les grèves sur les salaires restent dans les entreprises », sur Rapports de Force, (consulté le )
  14. « Grèves, manifestations et débrayages du 29 septembre… une journée d’action syndicale sous le signe de la réforme des retraites et du pouvoir d’achat », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Carburants : le gouvernement face au risque de contagion du mouvement social », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Le 9e congrès national de Solidaires ouvre la voie à l'élection de deux femmes à la co-délégation générale », sur aefinfo.fr (consulté le )
  17. « Réforme des retraites : les syndicats saluent l’« inflexion » de l’exécutif », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Retrouvez divers matériels (déclarations, analyses…) liés au CSFPE - Union syndicale Solidaires
  19. Force ouvrière, un syndicat de combat... contre SUD
  20. Alexia Eychenne, « Hormis FO, les syndicats appellent à contrer le FN », liberation.fr, 25 avril 2017.
  21. Fabien Grasser, « Des associations et syndicats français créent la Maison des lanceurs d’alerte », sur lequotidien.lu (consulté le )
  22. « La Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) est créée ! », sur sciencescitoyennes.org (consulté le )
  23. « Coronavirus : faire taire les lanceurs d’alerte nuit gravement à la santé publique », sur solidaires.org, (consulté le )
  24. « Résolution du congrès de Saint-Denis, octobre 2020 »
  25. Résultats des élections prud'homales de 1997
  26. Résultats des élections prud'homales de 2002
  27. ELECTION PRUD’HOMMES 2008
  28. « Résultats des élections prud'homales de 2008 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  29. Élections Prud’homales : Solidaires en progression importante
  30. Résultats Elections Prud'homales - 2008
  31. UNSA Magazine, n°113, janvier 2009
  32. a b c et d Les nouvelles du Sud, N°224 page 11
  33. Sous réserve de la fourniture d'un dossier attestant de la représentativité
  34. « Mesure de la représentativité : Solidaires consolide sa construction ! », sur Solidaires (consulté le )
  35. « Résultat de l'audience de représentativité pour 2017-2020 ».
  36. « Audience syndicale : Solidaires est représentatif dans de nouvelles branches », sur Solidaires (consulté le ).
  37. Entrevue avec François Hollande, Sud Ouest, 26 novembre 2007

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Bibliographie

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  • Jean-Michel Denis, Le Groupe des Dix. Un modèle syndical alternatif, Paris, La Documentation française (cahier travail & emploi), 2001.

Articles connexes

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Liens externes

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