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| début = [[Avenue Victor-Hugo (Paris)|Avenue Victor-Hugo]]
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| longueur = 105
| longueur = 125
| largeur = 40
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| création = 1825
| création = 1825
| dénomination = 1886
| dénomination = 1886
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== Situation et accès ==
== Situation et accès ==
[[Fichier:Lamartine, par Decaisne.jpg|gauche|vignette|redresse|Le poète et homme politique français Alphonse de Lamartine (1790-1869).]]
[[Fichier:Plaque Square Lamartine - Paris XVI (FR75) - 2021-08-17 - 1.jpg|gauche|vignette|redresse|Plaque de rue.]]
Le terme de ''square'' désigne à la fois l'espace vert central et les deux petites voies qui la bordent à l'ouest et à l'est et qui sont loties. L'ensemble fait 105 mètres sur 40<ref name="JH">[[Jacques Hillairet]], ''[[Dictionnaire historique des rues de Paris]]'', [[Éditions de Minuit]], septième édition, 1963, {{t.|2}} (« L-Z »), « Square Lamartine », {{p.|17}}.</ref>.
Le terme de ''square'' désigne à la fois l'espace vert central et les deux petites voies qui la bordent à l'ouest et à l'est et qui sont loties.


De forme approximativement rectangulaire, le square s’étend sur une surface de 4500 m{{2}}, de {{nobr|125 mètres}} de longueur et {{nobr|36 mètres}} de largeur.
On y accède par l'[[avenue Victor-Hugo (Paris)|avenue Victor-Hugo]] ({{numéro}}189) ou par l'[[avenue Henri-Martin]] ({{numéro}}70)<ref name="JH"/>.


On y accède par l'[[avenue Victor-Hugo (Paris)|avenue Victor-Hugo]] ({{numéro}}189) ou par l'[[avenue Henri-Martin]] ({{numéro}}70)<ref name="Hillairet">[[Jacques Hillairet]], ''[[Dictionnaire historique des rues de Paris]]'', [[Éditions de Minuit]], septième édition, 1963, {{t.|2}} (« L-Z »), « Square Lamartine », {{p.|17}}.</ref>.
Le square est accessible en transports en commun par le {{RER/correspondances avec intitulé|C}} à la [[gare de l'avenue Henri-Martin]] et par la ligne {{Métro de Paris/correspondances avec intitulé|9}} à la station [[rue de la Pompe (métro de Paris)|''Rue de la Pompe'']].

Le square est accessible en transports en commun par la [[ligne C du RER]] à la [[gare de l'avenue Henri-Martin]] et par la ligne [[Ligne 9 du métro de Paris|9]] à la station [[rue de la Pompe (métro de Paris)|''Rue de la Pompe'']].

En 2021, le prix moyen du m{{2}} sur le square se situe dans une fourchette comprise entre 10 642 € et 17 097 €, avec un prix moyen de 12 970 €<ref>[https://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/paris-75000/square-lamartine-4880/ « Square Lamartine, 75016 Paris »], sur ''meilleursagents.com''.</ref>.


== Origine du nom ==
== Origine du nom ==
Il rend hommage au poète romantique [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]] (1790-1869).
[[Fichier:Lamartine, par Decaisne.jpg|gauche|vignette|redresse|Le poète et homme politique français Alphonse de Lamartine (1790-1869).]]
Il rend hommage au poète romantique [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]] (1790-1869), qui vécut dans un chalet aujourd'hui détruit, situé non loin, à hauteur des {{numéros}}107-113 de l'[[avenue Henri-Martin]]<ref name="Barozzi">[[Jacques Barozzi]], ''Paris de fontaine en fontaine'', Éditions Parigramme, Compagnie parisienne du livre (Paris), 2010, {{nb p.|135}} {{ISBN|978-2840966586}}, {{p.|112}}.</ref>{{,}}<ref>[[Jacques Hillairet]], ''[[Dictionnaire historique des rues de Paris]]'', [[Éditions de Minuit]], septième édition, 1963, {{t.|1}} (« A-K »), « Avenue Henri-Martin », {{p.|631}}.</ref>.


== Historique ==
== Historique ==
Cette voie, qui a fait partie de la « rue du Petit-Parc »<ref>La rue du Petit-Parc, qui partait autrefois de l'[[Passy (Seine)|ancienne commune de Passy]] jusqu'à [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]], a été remplacée par la [[rue Mignard]], le square Lamartine, la [[rue Spontini]] et la [[rue Pergolèse]].</ref>, résulte de la transformation, en 1825, du chemin qui longeait, à l'est, les terrains de l’ancienne [[Château de la Muette (Paris)#L'ancien parc|faisanderie de la Muette]] et qui séparait les communes de Passy et de [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]]<ref>[http://www.v2asp.paris.fr/commun/v2asp/v2/nomenclature_voies/Voieactu/5213.nom.htm « Square Lamartine »], Nomenclature des voies de la ville de Paris, ''www.v2asp.paris.fr''.</ref>.
Cette voie, qui a fait partie de la « rue du Petit-Parc »<ref>La rue du Petit-Parc, qui partait autrefois de l'[[Passy (Seine)|ancienne commune de Passy]] jusqu'à [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]], a été remplacée par la [[rue Mignard]], le square Lamartine, la [[rue Spontini]] et la [[rue Pergolèse]].</ref>, résulte de la transformation, en 1825, du chemin qui longeait, à l'est, les terrains de l’ancienne [[Château de la Muette (Paris)#Ancien parc|faisanderie de la Muette]] et qui séparait les communes de Passy et de [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]]<ref>[http://www.v2asp.paris.fr/commun/v2asp/v2/nomenclature_voies/Voieactu/5213.nom.htm « Square Lamartine »], Nomenclature des voies de la ville de Paris, ''www.v2asp.paris.fr''.</ref>.


Classée dans la [[voirie parisienne]] en vertu d'un décret du {{date-|23 mai 1863}} en absorbant la partie sud du côté pair de la [[rue Spontini]]<ref name="JH"/>, elle prend le nom de « rue Neuve-du-Puits-Artésien » puis « place Victor-Hugo »<ref name="JH"/> par un arrêté du {{date-|6 mai 1881}}, avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté du {{date-|8 juillet 1886}}. À noter qu'une autre [[place Victor-Hugo (Paris)|place Victor-Hugo]] existe de nos jours dans l'arrondissement.
Classée dans la [[voirie parisienne]] en vertu d'un décret du {{date-|23 mai 1863}} en absorbant la partie sud du côté pair de la [[rue Spontini]], elle prend le nom de « rue Neuve-du-Puits-Artésien » puis « place Victor-Hugo »<ref name="Hillairet"/> par un arrêté du {{date-|6 mai 1881}}, avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté du {{date-|8 juillet 1886}}. Il est à noter qu'une autre [[place Victor-Hugo (Paris)|place Victor-Hugo]] existe de nos jours dans l'arrondissement.

En juin 1901, une « très jolie et très brillante fête » est organisée dans le jardin d’un hôtel particulier du square. Les arbres sont fleuris de roses et éclairés de lanternes électriques. La soirée se termine par « un élégant [[Cotillon (danse)|cotillon]] conduit par la marquise de Portes et le comte Louis de Périgord »<ref>[https://www.retronews.fr/journal/la-presse/25-juin-1901/126/527363/3? « Nos échos », ''La Presse'', 25 juin 1901], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>.

En 1919, un buste de l’homme politique [[Jean Jaurès]] (1859-1914), qui avait habité à proximité, au 8, [[villa de la Tour]], est provisoirement installé dans le square, devant la statue de Lamartine, à l’occasion d’une manifestation organisée pour protester contre l’acquittement de [[Raoul Villain]], son assassin. Un cortège composé de plusieurs dizaines de milliers de personnes (de 30 000 à 300 000 selon les sources), drapeaux rouges déployés, défile devant le buste trois heures durant<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-petit-journal/7-avril-1919/100/434443/1? « La manifestation à la mémoire de Jean Jaurès », ''Le Petit Journal'', 7 avril 1919], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>. En 1924, le [[Parti communiste français]] et la [[Confédération générale du travail unitaire]] organisent une nouvelle démonstration au même endroit pour commémorer le dixième anniversaire de la mort de l’homme politique. 7000 personnes manifestent de la [[Place du Trocadéro-et-du-11-Novembre|place du Trocadéro]] jusqu’au square, où a été à nouveau érigé le buste en bronze de Jaurès, en suivant l’[[avenue Henri-Martin]]<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-petit-parisien/28-juillet-1924/2/53366/2? « L’anniversaire de Jaurès », ''Le Petit Parisien'', 28 juillet 1924], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>{{,}}<ref>[https://www.retronews.fr/journal/excelsior/28-juillet-1924/353/2781685/6? « La manifestation commémorative du meurtre de Jaurès », ''Excelsior'', 28 juillet 1924], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>.

En 1928, trois ouvriers employés sur un chantier du square sont précipités dans le vide d’une hauteur de 12 mètres et sont grièvement blessés<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-petit-journal/17-juin-1928/100/415279/5? « Trois ouvriers tombent d’un échafaudage », ''Le Petit Journal'', 17 juin 1928], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>.

En 1930, un journaliste décrit le square de la façon suivante : {{Citation|Il y a quelques années encore, ce petit square était gentil comme tout. Bordé d’hôtels proprets, orné de massifs corrects et calmes, encombré de deux statues qui ressemblent à toutes les statues des places publiques, car elles ne sont pas des chefs-d’œuvre, avec des bancs et des fontaines, il donnait l’impression apaisante et ravissante d’un square de cité provinciale au temps de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]]}}<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-temps/17-juin-1930/123/631549/1? « Un bon exemple », ''Le Temps'', 17 juin 1930], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>.


== Bâtiments remarquables et lieux de mémoire ==
== Bâtiments remarquables et lieux de mémoire ==
[[Fichier:Square Lamartine côté est Paris.jpg|vignette|gauche|redresse|Immeubles du square, côté est.]]
[[Fichier:Square Lamartine côté est Paris.jpg|vignette|droite|redresse|Immeubles du square, côté est.]]
[[Fichier:2 square Lamartine Paris.jpg|vignette|gauche|redresse|{{Numéro avec majuscule|2}}.]]
[[Fichier:2 square Lamartine Paris.jpg|vignette|droite|redresse|{{Numéro avec majuscule|2}}.]]
[[Fichier:7 square Lamartine Paris.jpg|vignette|droite|redresse|{{Numéro avec majuscule|7}}.]]
* Ce petit espace vert est orné par la statue de [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]] par [[Paul Niclausse]], datée de 1951<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marie-Laure|nom1=Crosnier Leconte|titre=Le Guide du promeneur. {{16e}} arrondissement|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Parigramme|Parigramme]]|année=1995|pages totales=276|passage=183|isbn=2-84096-036-2}}.</ref>. Cette statue remplace celle en bronze <ref>[http://paris1900.lartnouveau.com/paris16/jardins/square_lamartine/cpa/sq_lamartcpa2.htm « Photo de la statue de Lamartine »], ''paris1900.lartnouveau.com''.</ref> due à [[Jean-Joseph-Marie-Anatole Marquet-Vasselot|Marquet de Vasselot]], inaugurée le {{date-|7 juillet 1886}} dans le square (alors appelé « square Victor-Hugo »), et qui a été [[Liste des statues publiques disparues de Paris|refondue sous l'Occupation]]. Pour les enfants, une aire de jeux et un bac à sable ont été aménagés.
* Ce petit espace vert est orné par la statue de [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]] par [[Paul Niclausse]], datée de 1951<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marie-Laure|nom1=Crosnier Leconte|titre=Le Guide du promeneur. {{16e}} arrondissement|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Parigramme|Parigramme]]|année=1995|pages totales=276|passage=183|isbn=2-84096-036-2}}.</ref>. Cette statue remplace celle en bronze <ref>[http://paris1900.lartnouveau.com/paris16/jardins/square_lamartine/cpa/sq_lamartcpa2.htm « Photo de la statue de Lamartine »], ''paris1900.lartnouveau.com''.</ref> due à [[Anatole Marquet de Vasselot|Marquet de Vasselot]], inaugurée le {{date-|7 juillet 1886}} dans le square (alors appelé « square Victor-Hugo »), qui représentait le poète assis les jambes croisées dans un fauteuil Louis XV, sous lequel se trouvait couché le lévrier qu’il affectionnait<ref>[https://www.retronews.fr/journal/l-avenir-de-la-mayenne/10-juillet-1886/229/1110665/2? « Cérémonie », ''L’Avenir de la Mayenne'', 10 juillet 1886], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>, et qui a été [[Liste des statues publiques disparues de Paris#Occupation allemande|refondue sous l'Occupation]]. Pour les enfants, une aire de jeux et un bac à sable ont été aménagés.


* On y voit aussi le ''Monument à [[Benjamin Godard]]'', composé d'un buste dû au sculpteur [[Jean-Baptiste Antoine Champeil|Jean-Baptiste Champeil]], sur un haut socle décoré, qui a été érigé en 1904. Étrangement, le buste est tourné vers l'extérieur du square. Ce buste est également au [[théâtre national de l'Opéra-Comique]]. Le monument du square Lamartine comportait à l'origine deux personnages en bronze disposés contre le socle<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b77209645.item.f23 Carte postale ancienne du monument ], Gallica, ''gallica.bnf.fr''.</ref>, ils ont disparu sans doute durant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|Occupation allemande]] pour la récupération du métal.
* On y voit aussi le ''Monument à [[Benjamin Godard]]'', composé d'un buste dû au sculpteur [[Jean-Baptiste Antoine Champeil|Jean-Baptiste Champeil]], sur un haut socle décoré, qui a été érigé en 1904<ref>[https://www.retronews.fr/journal/la-presse/15-juin-1906/126/517855/2? « Le Monument de Benjamin Godard », ''La Presse'', 15 juin 1906], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>. Étrangement, le buste est tourné vers l'extérieur du square. Un exemple de ce buste est également conservé au [[théâtre national de l'Opéra-Comique]]. Le monument du square Lamartine comportait à l'origine deux personnages en bronze disposés contre le socle<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8420387k.item Carte postale ancienne du monument ], Gallica, ''gallica.bnf.fr''.</ref>, ils ont disparu sans doute durant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|Occupation allemande]] pour la [[Mobilisation des métaux non ferreux|récupération du métal]].


* Une stèle en verre rappelle la mémoire des [[Shoah en France|enfants juifs en bas âge du 16{{e}} arrondissement, assassinés]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>Une stèle similaire se trouve [[square René-Viviani]] (5{{e}} arrondissement), une autre [[square René-Viviani]] (6{{e}} arrondissement).</ref>.
* Une stèle en verre rappelle la mémoire des [[Shoah en France|enfants juifs en bas âge du 16{{e}} arrondissement, assassinés]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]{{note|groupe=Note|texte=Des stèles similaires se trouvent [[square Louvois]] (2{{e}} arrondissement), [[square René-Viviani]] (5{{e}} arrondissement), [[square Félix-Desruelles]] (6{{e}} arrondissement), [[jardin Tereska-Torrès-Levin]] (8{{e}} arrondissement) et [[Jardin Villemin - Mahsa Jîna Amini|jardin Villemin]] (10{{e}} arrondissement).}}.


* À l'une des extrémités se trouve le [[Fontaine du square Lamartine|puits artésien de Passy]] dont l'eau a jailli pour la première fois en 1861. Le puits a été rénové en 1994. De nombreux habitants du quartier viennent s'y approvisionner en eau potable<ref>[http://mapage.noos.fr/hubert.demory/puits.htm « Le puits artésien de Passy »], ''mapage.noos.fr''.</ref>{{,}}<ref>http://www.amicale-genealogie.org/Histoires_temps-passe/Paris_eau/pareau05.htm <!-- lien mort --></ref>{{,}}<ref>[[Jacques Barozzi]], ''Paris de fontaine en fontaine'', Éditions Parigramme, Compagnie parisienne du livre (Paris), 2010, {{nb p.|135}} {{ISBN|978-2840966586}}, {{p.|112}}.</ref>.
* À l'extrémité nord du square se trouve le [[Fontaine du square Lamartine|puits artésien de Passy]], foré de 1855 à 1860<ref>[https://www.retronews.fr/journal/excelsior/28-mars-1919/353/2778849/3? « Où irez-vous aux eaux cette année ? », ''Excelsior'', 28 mars 1919], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>, dont l'eau a jailli pour la première fois en 1861. Il est à l'origine destiné à alimenter les [[bois de Boulogne#Réseau hydraulique|étendues d'eau]] du [[bois de Boulogne]] voisin<ref name="Hillairet"/>. En 1934, on y trouve une pompe à la place de l’ancienne fontaine<ref>[https://www.retronews.fr/journal/l-intransigeant/23-aout-1934/44/942257/2? « Les mille sources de Paris », ''L’Intransigeant'', 23 août 1934], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>. Le puits est rénové en 1994. De nos jours, de nombreux habitants du quartier viennent s'y approvisionner en eau potable<ref>[http://mapage.noos.fr/hubert.demory/puits.htm « Le puits artésien de Passy »], ''mapage.noos.fr''.</ref>{{,}}<ref>http://www.amicale-genealogie.org/Histoires_temps-passe/Paris_eau/pareau05.htm <!-- lien mort --></ref>{{,}}<ref name="Barozzi"/>.


* Le chanteur [[Mika (chanteur)|Mika]] a passé son enfance square Lamartine<ref>Pascale Krémer, [https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/02/09/mika-a-l-ecole-j-etais-un-extraterrestre_5421345_3246.html « Mika : A l’école, j’étais un extraterrestre »], ''Le Monde'', 9 février 2019.</ref>.
* Le chanteur [[Mika (chanteur)|Mika]] a passé son enfance square Lamartine<ref>Pascale Krémer, [https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/02/09/mika-a-l-ecole-j-etais-un-extraterrestre_5421345_3246.html « Mika : A l’école, j’étais un extraterrestre »], ''Le Monde'', 9 février 2019.</ref>.
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* {{Numéro avec majuscule|1}} : entrée de la [[villa Jocelyn]], voie privée.
* {{Numéro avec majuscule|1}} : entrée de la [[villa Jocelyn]], voie privée.


* {{Numéro avec majuscule|2}} : maison de ville ; le dernier survivant du [[Siège de la citadelle d'Anvers (1832)|siège d’Anvers]], le lieutenant-colonel Ferry, y meurt, ''en son domicile'', en 1899<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5188935/f2. ''Le Petit Parisien'', 2 mai 1899], sur ''gallica.bnf.fr''.</ref>.
* {{Numéro avec majuscule|2}} : cette maison de ville est la plus ancienne construction du square et est un témoignage de ce à quoi il pouvait ressembler avant la construction des grands immeubles qui le bordent aujourd’hui. Le dernier survivant du [[Siège de la citadelle d'Anvers (1832)|siège d’Anvers]] (1832), le lieutenant-colonel Ferry, y meurt, ''en son domicile'', en 1899<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5188935/f2. ''Le Petit Parisien'', 2 mai 1899], sur ''gallica.bnf.fr''.</ref>.


* {{Numéro avec majuscule|2 bis}} : immeuble d’angle de six étages construit en 1925<ref>[https://www.bercail.com/paris/75016/square-lamartine/2-bis « 2 bis, square Lamartine »], sur ''bercail.com''.</ref> ; sous l’[[Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], 14 appartements y sont réquisitionnées par les Allemands<ref>Cécile Desprairies, ''Paris dans la Collaboration'', Éditions du Seuil, 2009.</ref>.
* {{Numéro avec majuscule|2 bis}} : immeuble de 1922 construit par l'architecte [[Charles Labro (architecte)|Charles Labro]]<ref name="Labro">''Demandes de permis de construire parisiens'', volume 6, [[Archives départementales de Paris]].</ref> ; sous l’[[Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], 14 appartements y sont réquisitionnées par les Allemands<ref>Cécile Desprairies, ''Paris dans la Collaboration'', Éditions du Seuil, 2009.</ref>.


* {{Numéro avec majuscule|4}} (et 72, [[avenue Henri-Martin]]) : immeuble de 1922 construit par l’architecte Charles Labro<ref>''Demandes de permis de construire parisiens'', volume 6, [[Archives départementales de Paris]].</ref>. En 1925, dans un appartement situé au {{3e}} étage, le vol d’un million de bijoux est commis au préjudice d’une riche réfugiée russe. Une femme de chambre est soupçonnée, suspectée d’avoir agi pour le compte de « l’organisation secrète des soviets »<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-petit-journal/28-avril-1925/100/436897/1? « Un million de bijoux volés par une femme de chambre », ''Le Petit Journal'', 28 avril 1925], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>.
* {{numéro avec majuscule|3}} (démoli) : à cette adresse se trouvait « l’usine des poêles mobiles et hôtel particulier de M. de Choubersky », qui s’y suicide en 1892<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-siecle/10-janvier-1892/93/441103/2? « Suicide de M. de Choubersky », ''Le Siècle'', 10 janvier 1892], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>.

* {{Numéro avec majuscule|4}} (et 72, [[avenue Henri-Martin]]) : immeuble de 1922 construit par l’architecte Charles Labro<ref name="Labro"/>. En 1925, dans un appartement situé au {{3e}} étage, le vol d’un million de bijoux est commis au préjudice d’une riche réfugiée russe. Une femme de chambre est soupçonnée, suspectée d’avoir agi pour le compte de « l’organisation secrète des soviets »<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-petit-journal/28-avril-1925/100/436897/1? « Un million de bijoux volés par une femme de chambre », ''Le Petit Journal'', 28 avril 1925], sur ''[[RetroNews]]''.</ref>.

* {{numéro avec majuscule|5}} : le 8 juillet 1977, un grave attentat endommage l’appartement de [[Marcel Boiteux]], directeur général d’[[Électricité de France|EDF]], situé au quatrième étage de cet immeuble. L’attentat est revendiqué par un ''Comité d’action contre les crapules atomiques''<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/07/11/un-comite-d-action-contre-les-crapules-atomiques-revendique-l-attentat-contre-le-domicile-de-m-boiteux_2861733_1819218.html « Un comité d’action contre les crapules atomiques revendique l’attentat contre le domicile de M. Boiteux »], ''[[Le Monde]]'', 11 juillet 1977.</ref>.


* {{Numéro avec majuscule|7}} : la [[Lily Pastré|comtesse Pastré]] y occupe, avant-guerre, un luxueux appartement<ref>Laure Kressmann, ''Lily Pastré : la bonne-mère des artistes'', Gaussen, 2014 {{ISBN|978-2-356-98067-0}}.</ref>, où elle reçoit beaucoup : la chanteuse [[Édith Piaf]], l’acteur [[Yves Montand]]... Sous l’[[Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], {{Citation|tout un petit monde prestigieux par le talent et par l’esprit gravitait square Lamartine autour du salon (et de ses buffets de rêve) de la comtesse Pastré}}<ref>Pierre Bensoussan, ''Les cris du silence : Itinéraire d’un psychanalyste'', Belfond, Paris, 1977.</ref>.
* {{Numéro avec majuscule|7}} : la [[Lily Pastré|comtesse Pastré]] y occupe, avant-guerre, un luxueux appartement<ref>Laure Kressmann, ''Lily Pastré : la bonne-mère des artistes'', Gaussen, 2014 {{ISBN|978-2-356-98067-0}}.</ref>, où elle reçoit beaucoup : la chanteuse [[Édith Piaf]], l’acteur [[Yves Montand]]... Sous l’[[Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], {{Citation|tout un petit monde prestigieux par le talent et par l’esprit gravitait square Lamartine autour du salon (et de ses buffets de rêve) de la comtesse Pastré}}<ref>Pierre Bensoussan, ''Les cris du silence : Itinéraire d’un psychanalyste'', Belfond, Paris, 1977.</ref>.
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<gallery mode="packed" heights="150" caption="">
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Fichier:Godard sq Lamartine.jpg|Buste de Godard.
Fichier:Godard sq Lamartine.jpg|Buste de Godard.
Fichier:Square Lamartine @ Paris (33285400120).jpg|Statue de Lamartine.
Fichier:Statue Lamartine, square Lamartine (33285400120).jpg|Statue de Lamartine.
Fichier:Puits artésien sq Lamartine.jpg|[[Fontaine du square Lamartine|La fontaine du puits artésien de Passy]].
Fichier:Puits artésien sq Lamartine.jpg|[[Fontaine du square Lamartine|La fontaine du puits artésien de Passy]].
Fichier:Stèle enfants juifs Seconde Guerre mondiale, square Lamartine, Paris 16e 1.jpg|La stèle en mémoire des enfants juifs.
Fichier:Stèle enfants juifs Seconde Guerre mondiale, square Lamartine, Paris 16e 1.jpg|La stèle en mémoire des enfants juifs.
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{{Message galerie}}
== Dans la littérature ==
* En 2000, l’écrivain américain [[André Aciman]] publie l’essai ''Faux Papiers'', dont un chapitre s’intitule ''Square Lamartine''<ref>[[Renaud Machart]], [https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/02/07/andre-aciman-le-cantor-d-alexandrie_261819_1819218.html « André Aciman, le cantor d’Alexandrie »], ''[[Le Monde]]'', 7 février 2002.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===
{{références}}
{{références}}

== Bibliographie ==
* Docteur C. Lefèvre, ''Analyse de l'eau thermale du square Lamartine'', {{p.|11}}, dans ''Bulletin de la [[Société historique d'Auteuil et de Passy]]'', tome 9, 1916 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65031332/f21.item.r=.zoom (''lire en ligne'')].


== Annexes ==
== Annexes ==
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[16e arrondissement de Paris|{{16e|arrondissement}} de Paris]]
* [[16e arrondissement de Paris|{{16e|arrondissement}} de Paris]]
* [[Arrondissements de Paris]]
* [[Fontaine du square Lamartine]]
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16e arrt
Square Lamartine
Voir la photo.
Vue depuis l'avenue Henri-Martin.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
Début Avenue Victor-Hugo
Fin Avenue Henri-Martin
Morphologie
Longueur 125 m
Largeur 36 m
Historique
Création 1825
Dénomination 1886
Ancien nom Rue du Petit-Parc
Rue Spontini
Rue Neuve-du-Puits-Artésien
Place Victor-Hugo
Géocodification
Ville de Paris 5213
DGI 5292
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Square Lamartine
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Square Lamartine

Le square Lamartine est un square du 16e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Plaque de rue.

Le terme de square désigne à la fois l'espace vert central et les deux petites voies qui la bordent à l'ouest et à l'est et qui sont loties.

De forme approximativement rectangulaire, le square s’étend sur une surface de 4500 m2, de 125 mètres de longueur et 36 mètres de largeur.

On y accède par l'avenue Victor-Hugo (no 189) ou par l'avenue Henri-Martin (no 70)[1].

Le square est accessible en transports en commun par la ligne C du RER à la gare de l'avenue Henri-Martin et par la ligne 9 à la station Rue de la Pompe.

En 2021, le prix moyen du m2 sur le square se situe dans une fourchette comprise entre 10 642 € et 17 097 €, avec un prix moyen de 12 970 €[2].

Origine du nom

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Le poète et homme politique français Alphonse de Lamartine (1790-1869).

Il rend hommage au poète romantique Lamartine (1790-1869), qui vécut dans un chalet aujourd'hui détruit, situé non loin, à hauteur des nos 107-113 de l'avenue Henri-Martin[3],[4].

Cette voie, qui a fait partie de la « rue du Petit-Parc »[5], résulte de la transformation, en 1825, du chemin qui longeait, à l'est, les terrains de l’ancienne faisanderie de la Muette et qui séparait les communes de Passy et de Neuilly[6].

Classée dans la voirie parisienne en vertu d'un décret du en absorbant la partie sud du côté pair de la rue Spontini, elle prend le nom de « rue Neuve-du-Puits-Artésien » puis « place Victor-Hugo »[1] par un arrêté du , avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté du . Il est à noter qu'une autre place Victor-Hugo existe de nos jours dans l'arrondissement.

En juin 1901, une « très jolie et très brillante fête » est organisée dans le jardin d’un hôtel particulier du square. Les arbres sont fleuris de roses et éclairés de lanternes électriques. La soirée se termine par « un élégant cotillon conduit par la marquise de Portes et le comte Louis de Périgord »[7].

En 1919, un buste de l’homme politique Jean Jaurès (1859-1914), qui avait habité à proximité, au 8, villa de la Tour, est provisoirement installé dans le square, devant la statue de Lamartine, à l’occasion d’une manifestation organisée pour protester contre l’acquittement de Raoul Villain, son assassin. Un cortège composé de plusieurs dizaines de milliers de personnes (de 30 000 à 300 000 selon les sources), drapeaux rouges déployés, défile devant le buste trois heures durant[8]. En 1924, le Parti communiste français et la Confédération générale du travail unitaire organisent une nouvelle démonstration au même endroit pour commémorer le dixième anniversaire de la mort de l’homme politique. 7000 personnes manifestent de la place du Trocadéro jusqu’au square, où a été à nouveau érigé le buste en bronze de Jaurès, en suivant l’avenue Henri-Martin[9],[10].

En 1928, trois ouvriers employés sur un chantier du square sont précipités dans le vide d’une hauteur de 12 mètres et sont grièvement blessés[11].

En 1930, un journaliste décrit le square de la façon suivante : « Il y a quelques années encore, ce petit square était gentil comme tout. Bordé d’hôtels proprets, orné de massifs corrects et calmes, encombré de deux statues qui ressemblent à toutes les statues des places publiques, car elles ne sont pas des chefs-d’œuvre, avec des bancs et des fontaines, il donnait l’impression apaisante et ravissante d’un square de cité provinciale au temps de Louis-Philippe »[12].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Immeubles du square, côté est.
No 2.
No 7.
  • Ce petit espace vert est orné par la statue de Lamartine par Paul Niclausse, datée de 1951[13]. Cette statue remplace celle en bronze [14] due à Marquet de Vasselot, inaugurée le dans le square (alors appelé « square Victor-Hugo »), qui représentait le poète assis les jambes croisées dans un fauteuil Louis XV, sous lequel se trouvait couché le lévrier qu’il affectionnait[15], et qui a été refondue sous l'Occupation. Pour les enfants, une aire de jeux et un bac à sable ont été aménagés.
  • À l'extrémité nord du square se trouve le puits artésien de Passy, foré de 1855 à 1860[18], dont l'eau a jailli pour la première fois en 1861. Il est à l'origine destiné à alimenter les étendues d'eau du bois de Boulogne voisin[1]. En 1934, on y trouve une pompe à la place de l’ancienne fontaine[19]. Le puits est rénové en 1994. De nos jours, de nombreux habitants du quartier viennent s'y approvisionner en eau potable[20],[21],[3].
  • Le chanteur Mika a passé son enfance square Lamartine[22].
  • No 2 : cette maison de ville est la plus ancienne construction du square et est un témoignage de ce à quoi il pouvait ressembler avant la construction des grands immeubles qui le bordent aujourd’hui. Le dernier survivant du siège d’Anvers (1832), le lieutenant-colonel Ferry, y meurt, en son domicile, en 1899[23].
  • No 2 bis : immeuble de 1922 construit par l'architecte Charles Labro[24] ; sous l’Occupation, 14 appartements y sont réquisitionnées par les Allemands[25].
  • No 3 (démoli) : à cette adresse se trouvait « l’usine des poêles mobiles et hôtel particulier de M. de Choubersky », qui s’y suicide en 1892[26].
  • No 4 (et 72, avenue Henri-Martin) : immeuble de 1922 construit par l’architecte Charles Labro[24]. En 1925, dans un appartement situé au 3e étage, le vol d’un million de bijoux est commis au préjudice d’une riche réfugiée russe. Une femme de chambre est soupçonnée, suspectée d’avoir agi pour le compte de « l’organisation secrète des soviets »[27].
  • No 5 : le 8 juillet 1977, un grave attentat endommage l’appartement de Marcel Boiteux, directeur général d’EDF, situé au quatrième étage de cet immeuble. L’attentat est revendiqué par un Comité d’action contre les crapules atomiques[28].
  • No 7 : la comtesse Pastré y occupe, avant-guerre, un luxueux appartement[29], où elle reçoit beaucoup : la chanteuse Édith Piaf, l’acteur Yves Montand... Sous l’Occupation, « tout un petit monde prestigieux par le talent et par l’esprit gravitait square Lamartine autour du salon (et de ses buffets de rêve) de la comtesse Pastré »[30].

Dans la littérature

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  • En 2000, l’écrivain américain André Aciman publie l’essai Faux Papiers, dont un chapitre s’intitule Square Lamartine[31].

Notes et références

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  1. Des stèles similaires se trouvent square Louvois (2e arrondissement), square René-Viviani (5e arrondissement), square Félix-Desruelles (6e arrondissement), jardin Tereska-Torrès-Levin (8e arrondissement) et jardin Villemin (10e arrondissement).

Références

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  1. a b et c Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Square Lamartine », p. 17.
  2. « Square Lamartine, 75016 Paris », sur meilleursagents.com.
  3. a et b Jacques Barozzi, Paris de fontaine en fontaine, Éditions Parigramme, Compagnie parisienne du livre (Paris), 2010, 135 p. (ISBN 978-2840966586), p. 112.
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Avenue Henri-Martin », p. 631.
  5. La rue du Petit-Parc, qui partait autrefois de l'ancienne commune de Passy jusqu'à Neuilly, a été remplacée par la rue Mignard, le square Lamartine, la rue Spontini et la rue Pergolèse.
  6. « Square Lamartine », Nomenclature des voies de la ville de Paris, www.v2asp.paris.fr.
  7. « Nos échos », La Presse, 25 juin 1901, sur RetroNews.
  8. « La manifestation à la mémoire de Jean Jaurès », Le Petit Journal, 7 avril 1919, sur RetroNews.
  9. « L’anniversaire de Jaurès », Le Petit Parisien, 28 juillet 1924, sur RetroNews.
  10. « La manifestation commémorative du meurtre de Jaurès », Excelsior, 28 juillet 1924, sur RetroNews.
  11. « Trois ouvriers tombent d’un échafaudage », Le Petit Journal, 17 juin 1928, sur RetroNews.
  12. « Un bon exemple », Le Temps, 17 juin 1930, sur RetroNews.
  13. Marie-Laure Crosnier Leconte, Le Guide du promeneur. 16e arrondissement, Paris, Parigramme, , 276 p. (ISBN 2-84096-036-2), p. 183.
  14. « Photo de la statue de Lamartine », paris1900.lartnouveau.com.
  15. « Cérémonie », L’Avenir de la Mayenne, 10 juillet 1886, sur RetroNews.
  16. « Le Monument de Benjamin Godard », La Presse, 15 juin 1906, sur RetroNews.
  17. Carte postale ancienne du monument , Gallica, gallica.bnf.fr.
  18. « Où irez-vous aux eaux cette année ? », Excelsior, 28 mars 1919, sur RetroNews.
  19. « Les mille sources de Paris », L’Intransigeant, 23 août 1934, sur RetroNews.
  20. « Le puits artésien de Passy », mapage.noos.fr.
  21. http://www.amicale-genealogie.org/Histoires_temps-passe/Paris_eau/pareau05.htm
  22. Pascale Krémer, « Mika : A l’école, j’étais un extraterrestre », Le Monde, 9 février 2019.
  23. Le Petit Parisien, 2 mai 1899, sur gallica.bnf.fr.
  24. a et b Demandes de permis de construire parisiens, volume 6, Archives départementales de Paris.
  25. Cécile Desprairies, Paris dans la Collaboration, Éditions du Seuil, 2009.
  26. « Suicide de M. de Choubersky », Le Siècle, 10 janvier 1892, sur RetroNews.
  27. « Un million de bijoux volés par une femme de chambre », Le Petit Journal, 28 avril 1925, sur RetroNews.
  28. « Un comité d’action contre les crapules atomiques revendique l’attentat contre le domicile de M. Boiteux », Le Monde, 11 juillet 1977.
  29. Laure Kressmann, Lily Pastré : la bonne-mère des artistes, Gaussen, 2014 (ISBN 978-2-356-98067-0).
  30. Pierre Bensoussan, Les cris du silence : Itinéraire d’un psychanalyste, Belfond, Paris, 1977.
  31. Renaud Machart, « André Aciman, le cantor d’Alexandrie », Le Monde, 7 février 2002.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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