Sophie Dias, lauréate d’un concours participatif régional, lance la 2e saison de ses podcasts agricoles

En 2023, Sophie Dias s’était lancé un pari un peu fou. Aller à la rencontre des agriculteurs du département pour montrer à travers des podcasts, "la diversité des modes d’exploitations et de culture". Un pari remporté haut la main puisque 13 émissions ont été diffusées sur les plateformes de streaming, telles que Spotify ou Apple podcast.

Convaincue du bien-fondé de sa démarche et encouragée par les retours positifs qu’elle reçoit, la jeune femme s’est non seulement lancée dans une 2e saison de la série, mais elle a également concouru au budget participatif lancé par la Région Occitanie, "Vos solutions pour le climat et l’alimentation". Son projet de nouvelle saison du podcast "Échos de ferme" a été plébiscité par les internautes, qui ont voté pour elle en nombre, et qui a donc, comme une quarantaine d’autres propositions, été retenu par la Région.

Elle devrait donc sous peu recevoir une dotation qui lui permettra de financer une partie des frais engagés pour la réalisation des interviews. "Le podcast n’a pas de vocation rémunératrice, rappelle-t-elle, je fais cela par passion et car le sujet me captive", explique Sophie. C’est aussi pour cela qu’elle n’accepte aucun partenariat ou collaboration. "Je ne veux pas qu’on me colle une étiquette, je veux rester indépendante", argue-t-elle. L’aide financière de la Région sera néanmoins un support non négligeable, notamment pour couvrir les frais de déplacement. Car cette année, le podcast va s’ouvrir à l’ensemble des départements d’Occitanie. Un beau et grand terrain de jeu pour l’intervieweuse mais qui peut de fait l’emmener du côté des Pyrénées comme de la Méditerranée !

Un programme déjà préétabli pour les prochaines interviews

Le premier épisode de la saison 2 et déjà en ligne et l’a emmené dans le département voisin du Tarn, ou elle a rencontré la gérante de l’exploitation du lycée agricole d’Albi, Fonlabour. Les deux interviews suivantes ont été enregistrées mais les montages sont en cours ! Elle s’est d’abord rendue dan les Pyrénées – Orientales, puis chez un arboriculteur, et dans l’Aude, chez un vigneron.

"À chaque fois j’essaie d’identifier les spécialités de chaque département"n précise-t-elle. Pour les épisodes suivant, la chroniqueuse a déjà un plan bien établi. "Pour le Lot, je veux du caprin ; pour l’Ariège, j’aimerais une apicultrice ; pour les Hautes-Pyrénées, j’aimerais axer sur le porc noir du Bigorre ; pour le Gers, les palmipèdes. De plus j’essaie de faire coïncider le calendrier des publications avec les événements. Par exemple, les palmipèdes je vais attendre octobre pour le réaliser car je le publierai en novembre, ou décembre, un peu avant les fêtes".

Et de poursuivre : "Pour l’Hérault, je voudrais un agriculteur de l’étang de Thau pour parler de l’ostréiculture ou conchyliculture ; la Lozère, l’Aubrac ; l’Aveyron, la filière ovine ; pour la Haute-Garonne, je voudrais un céréalier et pour le Gard, le maraîchage", détaille-t-elle. Un programme riche et précis qui va bien occuper la jeune femme qui doit par ailleurs mener de front son activité professionnelle de formatrice indépendante et de professeur en comptabilité et gestion des entreprises agricoles, dans une Maison familiale rurale.