Une femme grièvement blessée au visage à coups de tesson de bouteille, la mise en cause a été écrouée avant son jugement en comparution immédiate

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    La police a interpellé la mise en cause à Montauban DDM - MANUEL MASSIP
Publié le , mis à jour

l'essentiel Une femme a été grièvement blessée lors d’une rixe à Montauban, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin 2024. La victime souffre de multiples blessures et une ITT de six jours lui a été accordée. La mise en cause a été écrouée à l’issue de son défèrement, dimanche 16 juin 2024.

Une femme a été grièvement blessée au crâne à coups de tesson de bouteille à la suite d’une rixe survenue dans la soirée du vendredi 14 au samedi 15 juin 2024, à Montauban.

Il est environ 21 heures dans le centre-ville lorsque la police est informée des faits. Sur les lieux, la victime, qui a été prise en charge par les pompiers, souffre d’entailles à une pommette et derrière une oreille. Elle s’est vue décerner une incapacité totale de travail (ITT) de six jours.

Elle dit avoir eu peur

Interpellée dans la foulée, la femme de 34 ans, mise en cause dans cette agression, a été interpellée et conduite au commissariat. Après son dégrisement, elle a été entendue sous le régime de la garde à vue.

Cette SDF déclare aux enquêteurs qu’elle s’est défendue face à la victime et d’autres personnes qui auraient été présentes. Elle affirme avoir eu peur et avoir été frappée au crâne. Le procureur de la République de Montauban a prolongé sa garde à vue de 24 heures.

Les explications de la trentenaire ne l’ont toutefois pas convaincu. « Aucune trace de blessure n’a été relevée sur la mise en cause, indique le procureur Bruno Sauvage, joint ce dimanche 16 juin. D’après les premiers éléments de l’enquête, la SDF buvait sur la voie publique avec un homme qui lui a proposé de dormir chez lui.

Ce dernier n’avait visiblement pas prévenu son amie. L’alcool aidant, le ton est vite monté entre les deux femmes. La trentenaire se serait alors saisie d’une bouteille qu’elle aurait brisée. Avec un tesson, elle aurait porté des coups sur le visage de l’autre femme lui faisant face. »

À l’issue de sa garde à vue, la suspecte a été présentée au palais de justice de Montauban, dimanche. Le procureur lui a ainsi notifié un jugement en comparution immédiate, mardi 18 juin, pour ces violences avec arme.

En l’attente de son procès, le magistrat a requis son placement en détention provisoire. Une requête que le juge des libertés et de la détention (JLD) a suivie. À l’issue, la trentenaire a été conduite par la police jusqu’à la prison de Seysses, en Haute-Garonne.

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Les commentaires (5)
le chat Il y a 3 mois Le 16/06/2024 à 23:32

la chronique des cassos de Montauban

MacGuffin Il y a 3 mois Le 17/06/2024 à 03:27

Nous sommes tous le cassos de quelqu'un.

le chat Il y a 3 mois Le 17/06/2024 à 23:01

@ macguffin pas faux, mais certains sont plus doués que d'autres!

Scrognegneu Il y a 3 mois Le 16/06/2024 à 21:24

Je n'ai pas accès à la totalité de l'article car non abonné et visiblement cela s'est passé à la cité Montplaisir !

MacGuffin Il y a 3 mois Le 16/06/2024 à 21:39

Interpellée dans la foulée, la femme de 34 ans, mise en cause dans cette agression, a été interpellée et conduite au commissariat. Après son dégrisement, elle a été entendue sous le régime de la garde à vue.

Cette SDF déclare aux enquêteurs qu'elle s'est défendue face à la victime et d'autres personnes qui auraient été présentes. Elle affirme avoir eu peur et avoir été frappée au crâne. Le procureur de la République de Montauban a prolongé sa garde à vue de 24 heures.

Les explications de la trentenaire ne l'ont toutefois pas convaincues. « Aucune trace de blessure n'a été relevée sur la mise en cause, indique le procureur Bruno Sauvage, joint ce dimanche 16 juin. D'après les premiers éléments de l'enquête, la SDF buvait sur la voie publique avec un homme qui lui a proposé de dormir chez lui.

Ce dernier n'avait visiblement pas prévenu son amie. L'alcool aidant, le ton est vite monté entre les deux femmes. La trentenaire se serait alors saisie d'une bouteille qu'elle aurait brisée. Avec un tesson, elle aurait porté des coups sur le visage de l'autre femme lui faisant face. »

À l'issue de sa garde à vue, la suspecte a été présentée au palais de justice de Montauban, dimanche. Le procureur lui a ainsi notifié un jugement en comparution immédiate, mardi 18 juin, pour ces violences avec arme.

En l'attente de son procès, le magistrat a requis son placement en détention provisoire. Une requête que le juge des libertés et de la détention (JLD) a suivie. À l'issue, la trentenaire a été conduite par la police jusqu'à la prison de Seysses, en Haute-Garonne.