Législatives 2024 en Ariège : candidats, appels au vote, second tour… 4 questions pour tout savoir sur les élections ariégeoises
L’arrêté préfectoral établissant la liste officielle des candidats a été publié au recueil des actes administratifs, hier soir. Qui y va ? Comment se positionnent les autres ? Peut-il n’y avoir qu’un seul tour en Ariège ? On vous dit tout.
Qui sont les candidats dans les deux circonscriptions ?
En tout, 9 candidats se présentent à ces élections législatives anticipées. Quatre dans la 1re circonscription et 5 dans la 2nd circonscription.
Dans la première, qui englobe le sud du département, nous retrouvons d’abord la députée sortante, Martine Froger (suppléant Jean-Pierre Sicre), cette fois-ci investie par le Parti Socialiste, sous l’étiquette "socialiste d’Ariège". Face à elle, deux candidats d’extrême droite. Jean-Marc Garnier pour le Rassemblement national (suppléante Fabienne Clanet) et Pascal Mascetti pour Reconquête (suppléante Gertrude Narassiguin), le parti d’Eric Zemmour. Enfin, Gisèle Lapeyre se présente pour Lutte ouvrière (suppléant Daniel Junca).
Dans la seconde circonscription, au nord du département, le député sortant Laurent Panifous retourne en campagne, lui aussi investi par le PS et sous la bannière "socialiste d’Ariège" (suppléante Audrey Amiel-Abadie). Pour le RN, c’est Michèle Alozy qui se présente (suppléant Stephan Andre) et, pour Reconquête, c’est Alexandra Tarrieux Antranikian qui a été choisie (suppléante Patricia Feuillot). Ici encore, Lutte ouvrière présente une candidate : comme en 2022, il s’agit de Théodora Testard (suppléant Guilhem Isierte). Enfin, Yann De Kerimel de Kerveno (suppléant Robert Claravo) complète la liste sous une étiquette "divers droite".
Les députés sortants prennent-ils l’étiquette Nouveau Front Populaire ?
Vous ne verrez pas l’étiquette Nouveau Front Populaire de gauche sur la propagande des deux députés sortants, pourtant investis par le PS et par conséquent par la coalition des principaux partis de la gauche républicaine. "Les instances dirigeantes de LFI sont ma ligne rouge", explique Martine Froger. La candidate assure néanmoins : "Je suis d’accord avec le programme et les électeurs qui votent pour moi, voteront pour le programme." Concernant sa place dans l’hémicycle si elle est élue, Martine Froger élude : "Il faut d’abord que je le sois, après on verra."
De son côté, Laurent Panifous a confirmé à plusieurs reprises son refus de porter l’étiquette. Au sujet du programme commun, il déclare : "Je l’ai lu avec attention. Globalement, c’est un programme qui comporte des parties intéressantes et qui reprend pas mal d’idées de Raphaël Glucksmann. En revanche, d’autres me parraissent peu réalisables et certaines vont trop loin."
Quelle est la position des partis qui n’y vont pas ?
Renaissance et les autres partis de gauche qui s’étaient présentés lors des précédentes élections ont décidé de ne pas se présenter. Ils suivent les consignes dictées par leur mouvement politique au niveau national.
Si Christian Lammens, porte-parole d’EELV en Ariège, a annoncé qu’il soutiendra "dans la douleur" les deux députés sortants, dans un communiqué publié, ce dimanche, les partis ariégeois du Nouveau Front Populaire – EELV, PCF, LFI, Génération. S, NPA et PS – confient "déplorer la prise de position unilatérale des candidats et du PS ariégeois car, ils ne rejoignent pas la volonté des forces populaires de créer une véritable dynamique d’union" et ne donnent aucune consigne de vote. L’ancien député, Michel Larive qui s’était représenté, en 2022, pour LFI dans la 2nd circonscription, appelle, lui, "à faire barrage à l’extrême droite en votant pour un candidat de gauche".
Les élus Renaissance, eux, "appellent les électeurs à se rassembler derrière les candidats qui ont, comme nous, des valeurs républicaines".
Y aura-t-il un second tour en Ariège ?
Les observateurs de la vie ariégeoise se posent la question : y aura-t-il un second tour en Ariège au vu du peu de candidats ? Pour ce faire, il faudrait que les candidats qui arrivent en tête dans les deux circonscriptions soient élus avec plus de 50 % des voix et que le nombre des électeurs qui ont voté pour eux représente plus d’1/4 du nombre d’inscrits sur les listes électorales. Tout dépend donc de leur capacité à rassembler durant les deux prochaines semaines et, bien évidemment, du taux d’abstention.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?