"Vous avez diminué le danger représenté par le Rassemblement national" : Patrick Cohen tacle Sandrine Rousseau dans l’émission "C à vous"
Dans la course aux élections législatives qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains, les personnalités politiques enchaînent les prises de parole. Invitée jeudi soir sur le plateau de C à Vous pour commenter la nouvelle union de la gauche, Sandrine Rousseau a été recadrée par Patrick Cohen.
Enchaînant les plateaux de télévision, l’écologiste Sandrine Rousseau a pris la parole sur le plateau de C à Vous jeudi 13 juin. Objectif : évoquer le nouveau "Front populaire", symbole de l’unité de la gauche face à la progression inédite du Rassemblement national aux dernières élections européennes. Mais ses arguments pour imputer la victoire du Rassemblement national aux partis de droite et au camp présidentiel, ont vivement fait réagir l’éditorialiste de l’émission, Patrick Cohen, qui n’a pas hésité à la recadrer.
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"On pourrait exactement vous retourner l’accusation, vous, et un certain nombre de leaders de gauche", a asséné le chroniqueur. "À force de répéter depuis des années que Macron et le RN, c’est la même chose, – ce que vous venez de faire – , les gens finissent par se dire : ‘bah, c’est pas si grave le RN'."
"J’ai mis une frontière très claire avec le Rassemblement national. À un moment, la question est : comment mettre la barrière ? Peut-être que nous avons fait des erreurs, je ne dis pas que nous sommes parfaits, mais au moins, nous l’avons mise."@sandrousseau dans #CàVous pic.twitter.com/YrFMnhE4t9
— C à vous (@cavousf5) June 13, 2024
"Je ne dis pas que c’est la même chose", a tenté de justifier l’écologiste avant d’être coupée de nouveau par Patrick Cohen. "Vous avez diminué le danger représenté par le Rassemblement national à travers vos discours et ces discours-là que vous venez de tenir", fustige-t-il.
Malaise sur le plateau
Après les critiques du chroniqueur, Sandrine Rousseau a eu du mal à trouver ses mots : "Je rappelle que le conseiller de Macron a mangé avec Marion Maréchal". Avant de tenter de rependre le dessus : "Non, mais enfin, moi j’ai mis une frontière très claire avec le Rassemblement national. Avec la Nupes, nous avons refusé de voter le moindre de ses amendements. Nous avons refusé de voter la moindre de ses propositions de loi. Nous refusons même de soutenir leurs motions de censure."
Avant de reconnaître – à demi-mot – que son parti a "peut-être fait des erreurs".
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