Il cachait de la cocaïne et de la résine de cannabis sous son pommeau de vitesse, il est condamné à 9 mois de prison avec sursis

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  • Le jeune homme voulait s’essayer à la cocaïne.
    Le jeune homme voulait s’essayer à la cocaïne. DDM illustration
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l'essentiel Un jeune de 19 ans a écopé de prison avec sursis pour avoir détenu et transporté de la drogue, retrouvée lors d’un contrôle par la douane à Perles-et-Castelet.

11, 47 grammes de cocaïne et 16,30 grammes de résine de cannabis : voilà les éléments retrouvés par les douanes sous le pommeau de vitesse de la voiture de Léo*, 19 ans, qui lui valent de comparaître devant le tribunal correctionnel de Foix ce mardi 28 mai en début de soirée.

Lors du contrôle, effectué à Perles-et-Castelet le 1er novembre dernier, sont aussi saisis 235 euros et une balance ; la présidente indique par ailleurs qu’un message indiquant des tarifs de vente de cocaïne a été posté par le compte du jeune homme à la même époque, laissant penser qu’il se livre au trafic de stupéfiants.

Plus qu’un consommateur ?

Pourtant, ce dernier, grande pousse aux cheveux mi-longs noirs et aux vêtements sombres, indique à la barre être plus un consommateur qu’un vendeur : "Je n’ai pas eu une vie facile et pas les bonnes fréquentations non plus, mais ça n’excuse pas ce que j’ai fait, reconnaît-il. Mais la procédure a été un déclic, je me suis rendu compte que j’avais besoin de mon permis pour aller travailler tous les jours et qu’il fallait que j’arrête le cannabis. J’essaie de mettre sur pied des projets pour sortir de cette consommation."

A lire aussi : Un an de prison pour avoir consommé et transporté de la cocaïne et du cannabis en Ariège

Même si le casier du jeune homme est vierge, le substitut du procureur Benoît de Saintignon doute quand même qu’il ne soit qu’un consommateur : "Au prix où est la cocaïne, 10 grammes, ça fait une sacrée dose pour quelqu’un qui voulait juste essayer, se demande-t-il, appuyant sur la présence de la balance et le message sur les réseaux sociaux. "Cet argent retrouvé sur lui, fortement imprégné de cocaïne, c’est une preuve que son trafic fonctionne", argue le magistrat, demandant 12 mois de sursis probatoire avec 35 heures de travail d’intérêt général comme "réponse dissuasive forte".

Inversement, Maître Mouton voit en l’accusé un "jeune majeur qui s’est retrouvé dans les effluves des mauvais conseils" : "Contrairement au ministère public, je ne trouve pas la quantité de poudre significative, nous sommes habitués à des doses beaucoup plus importantes", fait-il remarquer. Finalement, son client sera condamné à 9 mois de sursis simple, assorti d’une obligation de travail et de soins.

*Le prénom a été modifié
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